Le transfert de technologies au cœur du dispositif de lutte contre le changement climatique (officiel)

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XALIMANEWS-Le transfert de technologies est au cœur du dispositif de lutte contre le changement climatique à travers la mise en place des « Contributions déterminées au niveau national » (CDN), a indiqué Doudou Ndiaye, directeur de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable.

 « Les CDN, plans d’actions climatiques à l’horizon 2030 des pays, contiennent des actions ambitieuses de réduction des émissions des gaz à effet de serre dans les secteurs à fort potentiel socio-économique comme l’énergie, l’agriculture, l’industrie, etc., à travers la mise en œuvre des technologies climatiques adaptées au contexte local », a-t-il dit.
Economiste de l’environnement, M. Ndiaye intervenait mardi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) lors de l’ouverture d’un atelier de deux jours sur l’intégration des technologies dans les plans d’actions nationaux climatiques en Afrique francophone.
Doudou Ndiaye a jugé important de consacrer une part importante à l’évaluation des besoins en technologie de la CDN, gage de réussite de cet engagement. A cette occasion, il a rappelé que la plupart des pays africains ont élaboré leur document « Etude des besoins technologiques » (EBT).
Dans le cadre de cette étude, ces technologies jugées ‘’prioritaires’’ et pouvant contribuer aux objectifs d’atténuation et de développement économique et social du pays, ont été retenues, avec une analyse des barrières s’opposant à leur transfert.
« L’appui du Centre et réseau des technologies climatiques (CTCN) et des autres bailleurs est sollicité pour faire une cartographie des besoins en technologie dans tous les secteurs concernés par la CDN », a-t-il signalé.
Mais, le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement durable a avertit que la mise en place de technologies climatiques ne se fera pas sans obstacle majeur.
Doudou Ndiaye a estimé qu’il serait opportun de lever « certaines contraintes » liées notamment à l’inadéquation entre le coût élevé des technologies et le niveau de revenu des communautés vulnérables.
Selon lui, ces contraintes sont également liées au manque d’études de faisabilité pour permettre le financement, à défaut de subventions et d’exonérations de la part des gouvernements.
Il a aussi évoqué la non vulgarisation des connaissances et technologies endogènes, la dynamisation de l’intervention du CTCN et l’importantes questions du droit de propriété intellectuelle.
APS

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