Les femmes veulent un 14 mai chômé et payé, en souvenir de la loi sur la parité

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Le ministre de la Famille, des Groupements féminins et de la Protection de l’enfance Ndèye Khady Diop a réclamé, au nom des femmes sénégalaises, l’institutionnalisation de la Journée du 14 mai en congé ’’chômé et payé’’, en souvenir du vote, cette année, de la loi instituant la parité homme-femme dans les fonctions électives.

‘’Nous voulons que cette journée soit chômée et payée en vertu de la grande importance que nous accordons à cette étape majeure dans la vie des femmes sénégalaises’’, a dit Ndèye Khady Diop, faisant allusion à la date du 14 mai.

Le 14 mai dernier, l’Assemblée nationale, puis le Sénat plusieurs jours après, a voté une loi instituant la parité entre les hommes et les femmes sur les listes des candidats aux fonctions électives.

Ndèye Khady Diop participait à une réunion du Comité consultatif de la femme. Cette rencontre était organisée pour examiner trois documents sur la condition de la femme.

Il s’agit du Mémorandum national pour l’autonomisation de la femme sénégalaise, du Projet de décret portant création et organisation du Comité national de la femme et, enfin, du Mémorandum sur l’institutionnalisation de la Journée du 14 mai.

‘’C’est notre souhait. Nous allons l’exprimer au président de la République et nous verrons ce qu’il en décidera’’, a-t-elle dit, faisant allusion à la proposition relative à la date du 14 mai.

Le Mémorandum sur l’institutionnalisation de la journée du 14 mai s’appuie sur les différents instruments internationaux et régionaux ratifiés par le Sénégal pour la promotion et la protection des droits de la femme, le Protocole de Maputo par exemple.

Ce protocole, adopté par l’Union africaine (UA) en juillet 2003, ‘’exige des gouvernements africains l’élimination de toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes’’ et la ‘’mise en œuvre d’une politique d’égalité entre hommes et femmes’’.

L’institutionnalisation du 14 mai comme journée ‘’chômée et payée’’ trouve également sa justification dans l’acte constitutif de l’UA par lequel l’UA s’engage à ‘’assurer la pleine participation des femmes africaines au développement de l’Afrique’’, selon Ndèye Khady Diop.

Elle peut aussi être justifiée par la Constitution sénégalaise qui ‘’favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions’’.

La loi instituant la parité homme-femme, après son vote par l’Assemblée nationale et le Sénat, a été promulguée par le président de la République, a rappelé Mme Diop, précisant qu’il ne reste qu’à ‘’finaliser (son) décret d’application afin de la rendre effective’’.

Plusieurs organisations féminines, des représentants de plusieurs ministères et du Comité consultatif de la femme ont participé à cette réunion.

Ils ont auparavant fait des propositions sur ‘’les dénominations possibles de la Journée’’ du 14 mai, ‘’les objectifs à poursuivre et les modalités de sa célébration’’.

Aussi ont-ils préconisé ‘’une sensibilisation accrue de la notion de parité à tous les niveaux, aussi bien chez les hommes que les femmes’’ et la célébration de cette journée, à tour de rôle, entre Dakar et els autres régions.

BS/ESF
aps.n

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