Les gardes du corps de Viviane Wade fracturent le bras d’un gendarme en civil

Date:

DEVANT LE CABINET DENTAIRE OU LA PREMIÈRE DAME SE FAISAIT CONSULTER HIER

C’est une grande première ! Trois éléments de la garde rapprochée de la première dame, Madame Viviane Wade, s’en sont violemment pris hier à un homme, l’ont roué de coups, lui ont fracturé le bras, avant de l’embarquer à bord d’un véhicule. Le tort de la victime : passer devant le Cabinet dentaire situé en face du building Maginot, d’où sortait l’épouse du chef de l’Etat. Mais ironie de l’histoire : le pauvre est, dit-on, un élément de la Gendarmerie nationale, envoyé en congé forcé par les siens.

Les témoins de la rocambolesque scène n’en reviennent toujours pas ! Quand la première dame, Viviane Wade vaque à ses occupations dans la capitale, il est quasi suicidaire de ne pas se mettre au garde-à-vous et de ne pas rester à carreau jusqu’à ce qu’elle regagne le Palais présidentiel. En effet, hier, trois éléments de sa garde rapprochée s’en sont violemment pris à un homme, l’ont roué de coups et lui ont fracturé le bras, avant de l’embarquer à bord de leur véhicule. À l’origine du drame, vers 12 heures 30, la victime qui a eu la malchance de passer devant un Cabinet dentaire situé en face du Building Maginot, a été sommée de s’arrêter par trois hommes, tous des gardes du corps de l’épouse de Me Wade.

Mais, ajoutent les mêmes sources, puisque ces derniers étaient sanglés dans des costumes, en civils, leur accoutrement habituel, le pauvre, n’ayant rien compris des injonctions à lui faites, décide de poursuivre son chemin. Pari risqué ! Car, à peine a-t-il fait deux pas que la sécurité de madame Wade s’acharne sur lui, lui casse le bras, puis l’embarque. Or, la victime, dit-on, non seulement ignorait que c’est l’épouse du président de la République qui sortait du Cabinet dentaire, mais aussi que ses interlocuteurs étaient des éléments de la sécurité de la première dame.

L’aide de camp de la première dame dégage en touche, sans convaincre

Joint au téléphone, l’aide de camp de l’épouse de Wade dégage en touche : « non, il n’y a jamais eu de bagarre sur les lieux ». Bocar Niang d’évacuer : « on était effectivement là-bas (ndlr : le cabinet dentaire où madame Viviane Wade fait ses consultations), mais rien ne s’y est passé ». Faux ! rétorque un des témoins, trouvé sur place au moment des faits et qui persiste et signe : « les éléments de la garde rapprochée de la première dame ont bel et bien brutalisé et embarqué leur victime ».

Ironie de l’histoire, l’homme, qui a été sévèrement malmené ne serait ni plus ni moins qu’un élément de la Gendarmerie, envoyé depuis hier en congé forcé par ses propres collègues. Selon nos informations, le pandore lui aussi était en tenue civile, quand il a été humilié puis puni par les éléments de la sécurité de la première dame. Comme l’ont été nos confrères Boubacar Kambel Dieng et Karamoko Thioune, torturés au stade Léopold Sédar Senghor par des éléments de la Brigade d’intervention polyvalente. La torture a encore de beaux jours au Sénégal.

Daouda THIAM

lasquotidien.info

3 Commentaires

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE