Le chef de l’Etat a rencontré mercredi la communauté sénégalaise de Chine, au premier jour d’une visite de quatre jours qu’il effectue dans ce pays, à l’invitation du Chef de l’Etat Chinois. Le Président Sall, après avoir recueilli les doléances de ses compatriotes, venus nombreux à sa rencontre, a exhorté les Sénégalais au travail, indiquant que « nous devrions nous interroger, pour savoir pourquoi nous ne réussissons pas le décollage économique, alors qu’au début des années 60, nous étions au même niveau qu’un pays comme la Corée du Sud ».
Le chef de l’Etat s’est livré à un diagnostic sans aucune complaisance, appelant nos compatriotes au travail et surtout à la cohésion, pour dépasser les joutes verbales ininterrompues et l’indiscipline qui nous caractérisent. « Nous avons fait le constat de nos faiblesses, et c’est ce qui nous a conduit au Plan Sénégal émergent, qui vise à améliorer notre taux de croissance. Parce que tant que le taux est bas, comparé à la croissance de la population, nous resterons pauvres. Il nous faut donc inverser la tendance. Mais pour cela, il faut une mobilisation nationale, sans laquelle nous ne réussirons rien. Nous allons au Groupe consultatif chercher des financements. J’adresserai aussi un message au Président chinois, pour qu’il appuie nos initiatives. Mais il faudrait que chacun se remette en cause. Si nous accordons des facilités fiscales, douanières à tout le monde, qui va payer les impôts ? Il faut que tout le monde travaille et que l’on arrête de demander tout à l’Etat. Dans aucun pays au monde, l’Etat ne donne de l’emploi à tout le monde. Il faut que le secteur privé s’y mette, nous allons créer les conditions. Mais il faut surtout que tout le monde travaille. Ce que je peux vous dire, moi, c’est que je temps que je passerai à la tête de ce pays, je ferai tout mon possible pour que les choses aillent mieux », a-t-il martelé.
Se prononçant sur le rapport de la Commission nationale de réforme des institutions, qui a suscité beaucoup de controverses, le Président Sall a indiqué que « la question de l’élection du Président de la République, de sa légitimité, ne se pose pas. Or, c’est le Président de la République qui a l’initiative des politiques mises en œuvre. Donc, attendez de voir, parce que cette commission c’est moi-même qui l’ai initiée, mais je prendrai dans son contenu ce que je jugerai bon. Dans tous les pays, c’est de cette façon que les choses marchent. Il n’y a donc pas lieu de polémiquer et je demande à ceux qui sont avec moi, mes proches, de ne pas se lancer dans une vaine polémique. Il n’y a aucune contrainte, aucun délai, je prendrai le temps nécessaire. Mais ce que je peux assurer, c’est que jamais, je ne remettrai en cause la stabilité de nos institutions. Elles marchent bien, et c’est pourquoi nous sommes cités dans le monde entier ».
La visite du Président Sall en Chine est considérée comme étant aussi importante que celle qu’il effectue la semaine prochaine à la rencontre du Groupe consultatif à Paris, en raison des grands projets que les investisseurs chinois veulent financer au Sénégal. L’un des projets phares est la réalisation de l’autoroute Dakar-Touba, mais aussi le chemin de fer reliant Dakar à sa banlieue. Une société chinoise est pressentie pour le renouvellement du parc de camions, avec un investissement de 50 milliards de francs.
leral
Macky Sall : ’’Je ne marchanderai pas la stabilité du Sénégal’’
Par APS | APS | Mercredi 19 février, 2014 19:19 |
Le président de la République a déclaré, mercredi à Beijing, qu’il n’était pas question pour lui de ‘’marchander la stabilité’’ du Sénégal et que partant de là il était décidé à accomplir le travail pour lequel il a été démocratiquement élu sans céder à aucune ‘’pression’’.
‘’Pas de pression, pas de temps pour des bilans’’, prélude à des discussions stériles qui retardent le pays, a notamment dit le chef de l’Etat, lors d’une audience à la communauté sénégalaise de Chine, à la veille d’une visite d’Etat de trois jours.
‘’Je ne marchanderai pas la stabilité du pays, je ne le ferai pas’’, a martelé Macky Sall, soulignant qu’il ne comprend pas le débat instauré autour de certaines questions comme la réforme des institutions. Selon le chef de l’Etat, il est sage d’attendre de voir quel sort il va réserver à ce document qu’on lui a soumis sur sa commande, au lieu de se lancer dans des discussions et débats comme si le texte était définitivement adopté.
Ainsi, il a demandé à ses partisans de ne pas ‘’polémiquer’’,mais plutôt de s’inscrire comme lui dans la bataille pour ‘’la transparence et la démocratie’’.
‘’La légitimité du président de la République n’est pas en cause’’, a-t-il souligné, avant de faire part de son incompréhension face à débats portant notamment sur le code électoral.
En lieu et place, ‘’engageons-nous sur ce qui fait avancer le pays’’, a
préconisé le président Sall, soulignant que ‘’le temps pour la parole’’ est dépassé depuis la campagne électorale et qu’il est désormais temps de se mettre au travail.
Ce débat doit être clos, et chacun prendra ses responsabilités, quand le Président démocratiquement élu prendra la décision de prendre ou de laisser! Ne nous attardons pas sur ces détails qui ne ferait que nous retarder. Des pays dont nous admirons les performances économiques et sociales, comme la Chines sont loin d’être des démocratie au sens entendu sous nos cieux. Rien ne devrait d’ailleurs nous empêcher à nous acheminer vers un grand mouvement national qui rassemblerait tous les fils et filles de notre nation pour un vaste programme de développement pendant au moins vingt ans ! En ce moment là nous serions des millions à nous sacrifier pour ceux qui survivraient après et ceux qui viendraient ! Aucun pays dénué en grandes richesses naturelles! ne s’est développé dans la division idéologique et le multipartisme
Ainsi le Président de la République MAcky SALL se demande et je le cite :
« nous devrions nous interroger, pour savoir pourquoi nous ne réussissons pas le décollage économique, alors qu’au début des années 60,nous étions au même niveau qu’un pays comme la Corée du Sud ».
A mon avis, il sait mieux que quiconque le pourquoi de sa douloureuse question, lui qui était en 2000, avant la première alternance politique sénégalaise, un locataire (il n’avait pas un sou vaillant pour reprendre l’expression de Farbus SENGHOR parlant de Idy SECK).
En 2008 à sa sortie du Pouvoir, il est devenu multi-milliardaire sans coup férir …
Depuis 1960, les pauvres sénégalais suent sang et eau pendant que les fruits de leurs souffrances se retrouvent dans les Coffres des Banques étrangères le plus souvent occidentales…
Finalement c’est au plus haut sommet de l’Etat que l’on organise le verbiage inutile.
Développer un pays n’est pas si compliqué, si c’est un objectif qui nous tient réellement à coeur.
Ceux qui ont voulu le faire l’on fait !!!!
– Tout d’abord et impérativement arrêter le VOL des deniers publics par la classe dirigeante (Salaires trop élevés sans résultat aucun pour le Peuple car échec total depuis 1960, caisses noires scandaleuses, mauvaises gestions, surfacturations, facturations fictives, …)
– Instruire réellement et efficacement la Jeunesse sénégalaise : ne pas la pervertir (Fo bou barri) comme celà s’est fait et continue à se faire. Donner les moyens à l’Ecole, l’équiper, former les Enseignants en qualité et en quantité.
– Faire en sorte que les sénégalais croient en eux et en leurs potentialités en arrêtant la politique honteuse qui consiste à tout attendre de l’étranger…
– Encadrer le Secteur privé en diminuant les Taxes étatiques qui sont les plus élevées au monde.
Finalement et c’est malheureux de le dire, à entendre les paroles du Président de la République, on se rend compte qu’il est en déphasage complet avec les exigences de l’heure.
Ainsi le Sénégal serait, d’après son Président stable !!!!!
Le Pouvoir rend fou et le Pouvoir absolu rend absolument fou…
LES RAISONS DE NOTRE SOUS DÉVELOPPEMENT CHRONIQUE SONT CONNUS DE TOUS. LA CHINE ET LA COREE DU SUD SE SONT DÉVELOPPÉS POUR UNE SEULE ET UNIQUE RAISON: ILS ONT DES HOMMES D’ETAT DIGNES, QUI SERVENT LE PEUPLE ET QUI NE SE SERVENT PAS DE LEURS POSTES POUR ETRE MULTI-MILLIARDAIRES.
DEPUIS NOTRE INDÉPENDANCE, LES GOUVERNEMENTS ET PRÉSIDENTS SUCCESSIFS SE SONT ORGANISES EN MAFIA POUR ENRICHIR LES GOUVERNANTS.
LES CAISSES NOIRES SONT TOUJOURS FLORISSANTES, LES MARCHES DE GRÉ A GRÉ AVEC SES POURCENTAGES DE 15 A 40 % POUR CEUX QUI LE PASSENT, LA CORRUPTION INSTITUTIONNALISÉE, LE COULAGE DES DERNIERS PUBLICS OU CHACUN SE SERT A SON NIVEAU,…..
ON VA AU CLUB DE PARIS POUR EMPRUNTER 2.900 MILLIARDS AU NOM DU PEUPLE SENEGALAIS, ENVIRON 1.160 MILLIARDS VONT SE RETROUVER DANS LES CAISSES NOIRES, DANS LES POURCENTAGES DES MAFIAS DES GRE A GRE, DES COULAGES, DES SURFACTURATIONS,….
TOUS LES GENS QUI PROFITENT DU SYSTÈME SERONT CONTRE TOUT CE QUI EST AVANCEMENT POUR LE SÉNÉGAL.
CES GENS SONT TOUT SIMPLEMENT CONTRE LE PAYS, BEAUCOUP NE PENSENT QU’A EUX, QU’A LEURS POCHES.
LE TEXTE DU PR MBOW ET SES EXPERTS CONSTITUENT UN PRÉALABLE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU PAYS, DES INSTITUTIONS CLAIRES ET TRANSPARENTES, UNE SÉPARATION DES POUVOIRS, UN PRÉSIDENT AU DESSUS DE LA MÊLÉE, QUI SERT LE PEUPLE ET NON SON PARTI, DES CONTRÔLES POUR EVITER DES COULAGES DES MILLIARDS, DES GARANTIES DÉMOCRATIQUES ET DES MOTIVATIONS NATIONALES POUR METTRE LE PEUPLE AU TRAVAIL.
VOILA LA VOIE, L’UNIQUE VOIE POUR LE DÉVELOPPEMENT DU PAYS.
TOUS CEUX QUI SONT CONTRE CE TEXTE SONT DES PROFITEURS DU SYSTÈME.
A MON AVIS LE PEUPLE SENEGALAIS DEVIENT DE PLUS EN PLUS MURS ET SURES QUE BEAUCOUP DE CEUX QUI NOUS GOUVERNENT SONT LA POUR SE SERVIR, ET SERVIR LE PEUPLE.
ILS SE DÉMASQUENT A CHAQUE OCCASION POUR DÉFENDRE LEUR BUSINESS.
CELA A ASSEZ TROP DURE.
LE PEUPLE, LA SOCIÉTÉ CIVILE, TOUS LES DIGNES FILS ET FILLES DU PAYS DOIVENT DIRE STOP.
Il n ya pas de multipartisme en Chine.La Chine n’est donc pas un Etat democratique. La Coree du Sud est passee par de multiples coups d’Etat avant d’elire son premier president civil,Kim Young Sam en 1993. Ces deux pays se sont developpes en faisant fi du libertinage democratique que nous vivonS. Sommes-nous prets a vivre la meme experience? Sinon, il faut donc arreter ces comparaisons futiles avec la Chine ou la Coree Du Sud.
Bien dit Badiane ! Je me demande si nos compatriotes connaissent réellement le cheminement de tous ces peuples, pendant ces 70 dernières années, pour ne pas dire ces derniers millénaires. On pourrait même ajouter qu’un pays où plus de 90% de ses élèves et lycéens ont une aversion terrible des Mathématiques, et des formations techniques et technologiques, on ne peut espérer son développement dans moins de cinq siècles si rien n’y change! Il est possible de faire en sorte que personne ne meurent de faim au Sénégal, mais pour ce qui est du développement comme l’espèrent certains je n’y crois pas du tout, à moins de faire la REVOLUTION SOCIALE TOTALE pendant au moins ces vingt prochaines années. Malheureusement, de cette REVOLUTION tout le monde ou presque a peur, parce que nous voulons même pas sacrifier notre temps, notre confort, et au moins le tiers de nos revenus pendant cette période!
Je pense que pour booster la croissance, il faut que notre pays dispose d’institutions fortes.C’est un préalable,un impératif par lequel toutes les autres nations sont passées. Nous devons bannir à jamais le style de la charrue avant les boeufs. La réforme de nos institutions est plus qu’une demande sociale; elle est une exigence nationale.la réforme de nos institutions devrait étre consacrée pour un mandat entier; tout dépend de la stabilité du pays, alors que si nous ne disposons pas d’institutions crédibles,l’argent du PSE et autres types de financements ne nous apporteront rien.Des institutions fiables sont la mamelle nouriciére de notre survie et de l’émergence pour notre pays.