Successivement ministre de la Justice et Premier ministre jusqu’à son limogeage hier de la tête du gouvernement suite à son revers électoral, Aminata Touré a été l’un des piliers essentiels du régime de Macky Sall. Elle aura fortement marqué le pouvoir issu de la deuxième alternance politique du Sénégal.
Dès son entrée au gouvernement en 2012 où elle s’occupe du département de la Justice, Aminata Touré réussit presque à éclipser tous les autres membres de l’équipe dirigée par Abdoul Mbaye. Dans l’appareil, elle apparaît comme la principale locomotive. Elle jouit d’une totale confiance de Macky Sall qui la consulte sur tous les grands dossiers de l’Etat. Elle traite directement avec le patron (président de la République) et n’hésite pas à braver l’autorité du Premier ministre d’alors Abdoul Mbaye.
Dans les rues de Dakar et des autres localités du pays, les Sénégalais n’en ont que pour cette quinquagénaire crayonnée comme une «dame de fer», une «femme de poigne», l’«éminence grise» du chef et la «pièce maîtresse » de l’opération anti-corruption déclenchée par les nouvelles autorités et qui a débouché sur l’incarcération de plusieurs dignitaires de l’ancien régime.
Grâce à sa détermination à mener à terme l’épineux dossier dit de la traque des biens mal acquis, elle connaît une ascension fulgurante. Et au moment où ses collègues du gouvernement se voient remonter les bretelles pour insuffisances de résultats à la tête de leurs départements respectifs, elle s’attire fréquemment les félicitations du chef de l’Etat. Si bien que sa propulsion au neuvième étage du building administratif pour remplacer l’ennemi à abattre, Abdoul Mbaye, n’a surpris aucun Sénégalais.
Auréolée de gloire, adulée par une bonne frange des populations et jouissant de l’extrême confiance du président de la République, elle s’attaque à ses charges primatoriales dans un état de grâce phénoménal. A la station primatoriale, cette femme de poigne va se heurter à l’hostilité des caciques de l’Apr et autres faucons du Palais. Ces derniers, qui ne lui pardonnent pas son ascension fulgurante dans l’appareil d’Etat et au niveau du parti, la soupçonnent de nourrir des ambitions présidentielles.
Fini les couronnes de lauriers et autres courbettes. Epiée et surveillée constamment, elle essuie sans répit les tirs groupés de hauts responsables de l’Apr proche du couple présidentiel, sous le silence complice de Macky Sall.
Autant son ascension est fulgurante, autant sa chute est impressionnante et désastreuse. Pendant des mois, la «dame de fer» fait profil bas devant les incessantes attaques des snippers du Palais et avale toutes sortes de couleuvres pour conserver son poste. Signe de sa disgrâce : elle est totalement écartée lors de la présentation du Programme Sénégal émergent (Pse) au Groupe consultatif de Paris. Et sa défaite devant Khalifa Sall pour le contrôle de la mairie de Grand-Yoff vient parachever sa descente aux enfers à laquelle ont travaillé sans relâche tous ennemis jurés de l’Alliance pour la République.
Par Hawa BOUSSO (L’AS) via gawli.net
Tout le monde sait que le President a herite d,un pays a l,economie saccagee et aux institutions detruites.Les valeurs et vertus humaines releguees au dernier plan.Comme ce pays etait transformee en une jeungle,sa reconstructrion ne va pa etr facile.Ce choix du President nous demontre une fois de plus sa volonte,son courage et sa vision.Mr Dione est un grd technocrate appolitique qui connait et maitrise les institutions internationales.Il est rigoureux,attentif et tres.lucide.Que le bon Dieu les protégé et benit le Senegal