Mon engagement pour vous n’a pas débuté avec cette élection et ne saurait s’arrêter avec elle!

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<< La politique avant d'être un droit doit être un devoir, on peut renoncer à un droit, on ne renonce pas à un devoir >>
Mamadou Dia

Mes très chers compatriotes,
Dans une dizaine de jours nous sommes appelés à choisir les députés qui siègeront en notre nom à tous à l’Assemblée Nationale Sénégalaise pour les cinq prochaines années.

Les enjeux que représentent cette élection sont multiples mais pour nous Sénégalais de la Diaspora dans le département Amérique/Océanie ce choix sera plus compliqué.

Sur les 15 députés alloués à la Diaspora Sénégalaise seul un poste est prévu pour notre département. En Europe nos compatriotes choisiront 6 députés, en Afrique il y’en aura 7, en Asie 1 et finalement le dernier sera dans le département Amérique/Océanie qui comporte les États Unis, le Canada, l’Amérique Latine et enfin l’Océanie plus proche géographiquement de l’Asie.

Je viens encore une fois humblement vous demander de m’accorder votre confiance vu l’historique de mon parcours mais surtout mon engagement à défendre toutes les causes nous engageant aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de notre pays depuis plusieurs années.

Pour avoir l’honneur mais surtout le privilège de vous représenter dignement j’ai défendu avant l’heure la nécessité pour nous d’avoir des députés à l’Assemblée Nationale. Lorsque la loi est passée j’ai tout simplement démissionné de mon travail et mis de côté 14 années de compagnonnage avec une entreprise m’ayant embauché quand j’en avais le plus besoin, ce qui m’a permis de me marier, de baptiser mon premier enfant, d’acheter ma première voiture, ma première maison, tant d’autres choses mais surtout ce qui m’a permis de gagner dignement ma vie et de m’occuper de ma famille à la sueur de mon front.

Quand beaucoup ne mûrissaient pas encore l’ambition de vous représenter à l’Assemblée Nationale, j’ai voyagé pendant cinq mois en avion, en voiture en bus, en train avec mes propres moyens pour venir à votre rencontre dans vos maisons, vos dahiras, vos restaurants, vos salons de coiffure, vos chambres d’hôpital, vos universités et dans la rue.

J’ai dormi sur des bancs dans des gares routières, sur le sol dans des aéroports parce qu’arrivé à des heures tardives dans certaines villes où je ne connaissais personne.
J’ai aussi dormi chez des amis et dans des hôtels où nos politiciens auraient honte d’y être aperçu. En Floride j’ai passé deux nuits dans un dortoir avec des étudiants Senegalais pour discuter jusque tard dans la nuit de tout et de rien.

Élu ou pas je n’oublierai jamais ma conversation avec cet homme rencontré à Atlanta qui m’a avoué son désir cher de vouloir rentrer au Sénégal après plus de 30 ans aux États Unis mais pour des raisons médicales ne pouvait le faire sans mettre sa vie en péril.

Quand la plupart de mes adversaires pour ce poste de député avançaient à quiconque voulaient les écouter qu’il étaient contre le fait pour nous Sénégalais de l’extérieur d’avoir des députés, je rencontrais pendant ce temps des gouverneurs , des sénateurs, des députés et autorités locales dans divers États de l’Amérique pour plaider nos causes et pour parler de différents programmes nous concernant comme l’insertion des jeunes Sénégalais dans des programmes communautaires, universitaires et sociaux.

J’ai passé des heures entières au telephone, sur Skype et WhatsApp à discuter avec vous qui vivez en Argentine, au Paraguay et au Pérou où il n’y a pas de consulats. J’ai beaucoup parlé avec vous Sénégalais étudiant ou travaillant au Canada et aux États Unis de la nécessité d’avoir un pourcentage des embauches dans l’administration réservé à vous qui voulez rentrer pour contribuer au développement de notre pays.

Quand d’autres tenaient des meetings politiques doublés de séances de tam-tam où les intérêts des partis politiques venaient toujours avant les nôtres, je visitais des prisons pour m’enquérir des conditions de rétention de nos compatriotes incarcérés, j’appelai au téléphone des familles sans nouvelles de leurs frères, sœurs, maris, amis, oncles, enfants pour les rassurer et donner des nouvelles.

Aujourd’hui je sais que certains d’entre vous ne savent pas s’il faut en rire ou en pleurer voyant ces mêmes personnes qui a travers les années ne se sont battus que pour leurs formations politiques ou leurs intérêts crypto-personnels vous demander de leur faire confiance parce qu’ils ont besoin de vous pour aller à l’Assemblée Nationale et continuer à défendre ces mêmes formations au dessus de nos priorités.

Par respect pour vous Je n’ai pas attendu 20 jours avant l’élection pour venir à vous car je ne suis pas un marchand d’illusions je n’aurai jamais la prétention de ratisser un continent comme l’Amérique ou un pays comme le Canada en trois semaines pour cueillir des voix.

Avec DEFAR SÉNÉGAL j’ai fait le choix de l’indépendance vis à vis des partis politiques traditionnels. Je souhaite être le député de tous et non celui d’un parti ou d’une coalition politique qui n’est dans cette course que pour paver la route du palais de la présidentiel à un politicien issu de ce même système que nous devons démanteler une bonne fois pour toute.

Je vous implore mes chers compatriotes de ne pas vous laisser prendre dans ce jeu infernal de politique politicienne mettant face à face le pouvoir et l’opposition étant donné que l’opposition d’aujourd’hui était le pouvoir d’hier et que le pouvoir d’aujourd’hui était l’opposition d’hier.
Le Sénégal n’a plus besoin de cela nous devons reconstituer notre classe politique pour avancer et nous mettre sur la route du développement.

Mohamed Touré
Chargé de la communication de DEFAR SÉNÉGAL
Candidat investi dans le département Amérique/Océanie

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