Dans une partie de l’interview, Idrissa Seck revient sur son bilan à la primature comme pour faire un clin d’oeil à Abdoul Mabye à qui il semble opposer : « Faire c’est dire ». Mais au-dela su Premier ministre, n’est-ce pas à Macky qu’est aussi envoyé ce message quand Idy insiste sur « l’autorité et la discipline dans la conduite des affaires de l’Etat » ?
Idrissa Seck qui n’a duré que deux ans dans ce qu’il aimait appeler la « station primatoriale » se met à lister ce qu’il considère au fond de lui même comme des performances « Paiement des bons impayés pour soulager nos paysans d’un lourd fardeau, 15 000 fonctionnaires pour que des infirmeries des salles de classe des commissariats des postes de gendarmerie et des postes de douanes soient dotes de personnel ».
Les confrères de la Tribune ont voulu le tancer en lui demandant s’il avait vraiment une politique économique pour oser donner des leçons aux nouveaux dirigeants.
Le Maire de Thiès, rebondit en apportant des précisions non sans faire des révélation sur son équipe d’alors : » Permettez moi d’abord de rendre hommage a notre formidable administration des finances avec des fonctionnaires de classe mondiale comme Sogue Diarisso qui était mon conseiller à la primature. Et de renouveler mes remerciements au ministre des finances que j’avais présenté a Wade qui le gardera 12 ans.Il a été doublement prime comme le meilleur ministre des finances d’Afrique par des organismes indépendants ( Emerging Markets journal de référence des assemblées générales du FMI et de la Banque Mondiale a Washington et Banker édité par le Financial Times de Londres. Avec leur précieuse aide, ma politique économique a abouti a l’Ispe accordé seulement a 5 pays africains. Et qui donne accès au marche financier mondial pour emprunter et financer les secteurs porteurs de croissance. Sur la base d’une attestation par le FMI de notre crédibilité financière. Au groupe consultatif de Paris je suis revenu avec 840 milliards. Malgré l’absence de la Bid et quelques autres. En quittant j’étais à 6% de taux de croissance », rien que ça.
Si ce n’est pas une campagne électorale anticipée !
On peut légitimement se demander si la coalition Bennoo Bokk Yaakaar va résister à cette tempête politico-médiatique.
En tout cas la riposte est bien entamée du côté de l’Apr avec l’entrée en scène d’Alioune Badara Cissé dont on connaît les difficiles relations avec Idrissa Seck…
Wait and see
AP
les sénégalais nous sommes de gros naïfs…………vous ne voyez pas que idy est aux abois et qu’il anticipe sur quelque choses…..analyser ses prises de positions (il défend un garçon aussi nul que TOS, pour en faire un génie et un autre aussi idiot que karim; il attaque direct Abdoul mbaye, théorise sur les biens mal acquis là il fait un clin d’oeil à « LUI WADE et au pds) etc ….;les jours à venir nous édifierons………….c’est fini boy on a suffisamment laisser les médiocres dirigés ce pays on va s’impliquer positivement sur le développement d ce pays et on le fera proprement sans rien attendre en sentinelles
Un an aura seulement aura suffit aux Sénégalais pour ouvrir les yeux et se rendre compte que Macky Sall et sa bande ne sont pas à la hauteur des attentes. La tache est ardue et le temps nous est compté.
La désillusion née de la première alternance rajoutée aux urgences de l’heure fruit du nouveau contexte économique mondial font que le peuple en a marre d’attendre. Pendant ce temps la des biens supposés mal acquis ne donne rien, les libertés sont bafouées (arrêt de la CEDEAO), la vie demeure toujours chère, le chômage avance à grande vitesse et les délestages refont surface. Alors qu’elle alternative pour redresser le Sénégal ? Idy grâce à son expérience politique et sa nouvelle posture a une chance à saisir s’il veut devenir 5eme président de la république. La cohabitation n’est plus possible et chacun doit prendre ses responsabilités.
Pr Meïssa Babou économiste affirme sur la question : » un budget ne peut pas être consommé en moins de 3 mois, ce n’est pas possible. Idrissa Seck a donné des sources très claires à savoir la Bceao et le représentant de la Banque Mondiale. S’il donne de telles sources en allant jusqu’au dernier franc, je crois qu’il a la bonne information. Et, si cela est vrai, comme je le crois, ce serait extrêmement grave pour un régime de vouloir faire croire à l’ensemble des citoyens sénégalais qu’il n’avait rien trouvé alors qu’il était assis sur plus de 400 milliards. Si l’Etat et ses services ne réagissent pas et que cette guerre de chiffres est remportée par Idy, cela risque de ternir à jamais l’image du nouveau régime et du Président Macky Sall. Il faut dire aux Sénégalais, la vérité…c’était pour faire face aux difficultés, lorsqu’ils sont venus et qu’ils ont promis beaucoup de choses, la meilleure manière de dire aux Sénégalais qu’ils ne pouvaient pas tenir leurs promesses, c’était de dire qu’ils n’ont rien trouvé dans les caisses, que le pays est surendetté…Ils n’avaient donc aucune raison de dire qu’ils disposaient de plus de 400 milliards francs cfa…quand on arrive au pouvoir, on fait l’état des lieux, et ce qui était inquiétant dans les informations données par le nouveau régime, c’est qu’ils n’ont jamais fait l’état des lieux sur le plan financier. Les caisses de l’Etat ne peuvent pas être vides, le budget n’est jamais sur place, car à chaque fois que la douane travaille, les francs versés font partie du budget. »