Me Ousmane Ngom va bientôt faire son retour sur la scène politique. L’ancien ministre de l’Intérieur l’a déclaré ce mardi à Touba où il était venu prendre part à la célébration du Magal.
Absent de la scène politique depuis de nombreux mois, Me Ousmane Ngom prépare son retour. Et ce sera pour bientôt. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré ce mardi alors qu’il sortait du domicile de Serigne Bassirou Abdou Khadre Mbacké. L’ancien ministre de l’Intérieur était à Touba pour prendre part à la célébration du Magal. Me Ngom explique d’ailleurs qu’il était «en xelwë» (retraite spirituelle).
«Je suis toujours en activité, seulement j’avais gelé mes activités. Dama dugoon xalwë (j’étais en retraite spirituelle), mais je vais sortir bientôt de ce xalwë», a déclaré l’ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (Pds). Mais Ousmane Ngom précise que son retour ne sera pas «pour aller à des invectives ou des querelles de chapelles». «Parce que, dit-il, le moment n’est pas à cela. Le moment est au travail, aux réalisations et aux résultats.»
A en croire le dernier ministre de l’Intérieur du règne de Wade, il compte désormais se battre pour que le pays puisse aller de l’avant. Mieux, Ousmane Ngom pense que le Sénégal doit aller très vite afin de rattraper la Côte d’Ivoire qui, rappelle-t-il, est en train de sortir de l’ornière, malgré les crises importantes qu’elle a traversées. Selon lui, le Sénégal est bien capable de le faire. Seulement, Me Ousmane Ngom ne semble pas prêt pour aller rejoindre les rangs de l’opposition. Car, à la question de savoir s’il compte se battre à côté de l’opposition ou du pouvoir, il s’est contenté de dire : «Je serais en avant…»
Interpellé sur la gestion de la menace terroriste par le pouvoir actuel, l’ancien ministre de l’Intérieur répond : «Je ne suis pas aux affaires, je ne peux pas me permettre de parler de choses aussi sensibles.» «Mais, ajoute-t-il, ce que je peux dire par contre, c’est que je n’ai pas d’appréhension particulière par rapport à une menace terroriste immédiate sur notre pays, connaissant le Sénégal, son dispositif sécuritaire, ses hommes, et la qualité de l’Etat que nous avons.» Avant d’insister : «Mais je ne voudrais pas apprécier les mesures qui sont prises actuellement. Ce que je peux dire, en revanche, est que je suis solidaire de toutes les mesures qui peuvent préserver l’intégrité et la dignité de notre pays, sa sécurité et celle de ses citoyens et de leurs biens.»
lignedirecte.sn
