Penccum Diaspora Num.7 : Seydina Seck revient sur le cas Bamba Fall et le rassemblement de y’en à marre

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Penccum Diaspora Num.7 : Seydina Seck revient sur le cas Bamba Fall et le rassemblement de y’en à marre

3 Commentaires

  1. Le Sénégal, la République qui fonctionne à l’envers

    Les hommes passent et les institutions restent !
    Pourtant au Sénégal, la manière dont la chose publique est gérée ces dernières années semble contredire cette assertion. Il ne se passe pas un jour sans que le citoyen lambda (qu’il vive au Sénégal ou ailleurs) s’en aperçoive. C’est une République qui fonctionne à l’envers: de bonnes institutions et leurs régles de fonctionnement sont là, mais sont malheureusement bafouées pour plaire au Maître (il faut avoir le courage et l’honneteté de Ibrahim Hamidou Dème pour démissionner du CSM!), les travailleurs compétents et infatigables sont là, mais sont malheureusement mis à l’écart au profit des perroquets de service, des militants ou sympathisants de l’APR sans profession ont été improvisés PCA ou diplomates au détriment des diplomés de l’ENA et diplomates de carrière, les saccageurs des deniers publics sont promus au détriment des gestionnaires intégres et patriotes, les entreprises étrangéres sont favorisées dans l’octroi de marchés publics au détriment des entreprises nationales, beaucoup d’argent est distribuée souvent pour acheter les consciences (même en Guinée Bissau pendant la CAN et en vue du vote à l’UA) pendant que les hôpitaux sont démunis d’outils de travail ou de personnel spécialisé, des opposants patriotes et incorruptibles sont licenciés ou tout simplement jetés en prison pendant que quelque tueur d’êtres humains innocents et des fabriquants de faux billets de banque sont mis en liberté, de soi-disants hommes religieux préférent plûtot parler pour plaire les politiciens plûtot que pour plaire Dieu. Last but not least, les lanceurs d’alerte d’hier, au temps de l’ancien régime de Wade sont devenus sourds, aveugles et muets pour ne pas dire complices (allez demander à Souleymane Jules Diop et à Latif Coulibaly si tout va bien au Sénégal) et le citoyen ordinaire préfére plûtot écouter le discours du politicien tonitruand et véreux que les enseignements des illustres Homo-sénégalensis qui ont écrit l’histoire de notre pays.
    Devant cette radioscopie des maux qui gangrénent la prétendue Gouvernance sobre et vertueuse du candidat à la Présidence de la République d’alors et Président-candidat d’aujourd’hui, le bon sens obligerait les décideurs de ce pays à redresser la barre avant qu’il ne soit tard. Certains analystes interprétent ces dérivent comme étant le chant du cygne, autrement dit la fin de régne. Fin de régne ou pas, il est temps qu’on prenne tous conscience des nombreuses injustices qui peuvent compromettre la paix sociale et l’unité nationale. La débâcle du Oui (eu égard au fort taux d’abstention) et par ricochet du Président Sall lors du Référendum de Mars 2016 aussi bien au niveau national que de la Diaspora, la débâcle de l’honorable Professeur Abdoulaye Bathily lors de l’élection du Président de la Commission de l’UA, sont des signes avant-coureurs d’une impopularité croissante urbi et orbi pour parler comme les Romains, du théoricien de la “Gouvernance sobre et vertueuse” et de la “Patrie avant le Parti”. L’arrogance de certains de ses proches, comme le Président du Parlement de la CEDEAO, du Secrétaire d’Etat à la Communication (avec ses sortie honteuses au sujet de la 2STV et de la contre-manifestation qu’il a voulu organiser) pour ne citer que ceux-là, la mauvaise gestion des Sociétés comme la SAPCO et le Port de Dakar entre autres, la politisation et l’ethnisation/regionalisation de la plupart des services étatiques sont autant de symptômes d’une cacophonie institutionnelle qui suscitent un sentiment de révolte et d’amertume chez le citoyen ordinaire qui n’a que sa carte d’électeur et qui attend patiemment le jour J pour voter et sanctionner devant l’absence de sanctions de l’Autorité. La ruée constatée pour l’inscription sur les listes électorales est le reflet de la soif de vengeance de beaucoup de sénégalais. Dans certaines localités de la Diaspora les tracasseries liées à l’établissement de la carte d’identité CEDEAO et le choix des 15 députés de la Diaspora, vont créer plus de mécontents et de frustrés qu’on ne le pensait.
    Il faut que ceux qui dirigent ce pays (à tous les niveaux) apprennent non seulement à être humble et à écouter aussi les autres citoyens même si ces derniers ne sont pas du même camp politique, mais aussi à sanctionner quand il le faut même s’il s’agit d’un militant ou sympathisant.
    Par ailleurs, je loue les actions que la Première Dame est en train de mener (sans entrer dans le mérite de l’origine des fonds et des dons distribués ça et là) envers les plus démunis de la société. Mais malheureusement ces bonnes actions risquent d’être vanifiées par certains actes posées par le Président-politicien (pour parler comme Mody Niang), obnibulé par un second mandat et l’abscence d’éthique républicaine de certains de son entourage.
    Je ne pouvais trouver meilleure tableau que celle réalisée par Edvard Munch en 1893, “le Cri” pour décrire la situation de notre pays. A bon entendeur, salut: “errare humanum est, perseverare autem diabolicum”.

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