L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), dans une note de conjoncture, publiée hier, révèle qu’au troisième trimestre de l’année 2015, le Produit intérieur brut (Pib) a connu une hausse de 5,8 %, par rapport à la période correspondante de 2014. Cette performance s’explique notamment par une progression de l’activité économique dans les secteurs tertiaire (6,7%) et primaire (6,4%).
Après avoir enregistré un taux 5,2 % au deuxième trimestre, le produit intérieur brut (Pib) a connu une amélioration de 5,8 % au 3ème trimestre de 2015. Cette performance est liée à la progression de l’activité économique dans les secteurs tertiaire (6,7 %) et primaire (6,4 %). Les taxes nettes sur les produits se sont relevées également de 4,5 % par rapport au troisième trimestre de 2014. Comparée au troisième trimestre de 2014, explique l’Ansd, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est accrue de 6,4 %. Ce résultat s’explique par une bonne tenue de l’ensemble des branches d’activité du secteur en particulier la pêche (29,0 %) et les industries extractives (11,2 %). L’augmentation de la valeur ajoutée de la pêche est essentiellement due à la pêche artisanale dont les débarquements ont enregistré une hausse de 41,9 % entre le troisième trimestre de 2014 et le troisième trimestre de 2015, selon l’Ansd. Toutefois, le repli des débarquements de la pêche industrielle (-8,2%) a amoindri cette hausse.
Quant à l’augmentation de la valeur ajoutée des activités extractives, elle est due à une bonne tenue de l’extraction de phosphate à la suite de la recapitalisation des Industries chimiques du Sénégal (Ics) avec l’arrivée d’Indorama qui a amélioré la solvabilité de l’entreprise. S’agissant du secteur tertiaire, la valeur ajoutée a enregistré une hausse de 6,7 % par rapport au même trimestre de l’année précédente. Cette évolution résulte de l’accroissement de l’ensemble des activités de ce secteur. En particulier, la valeur ajoutée du transport a augmenté de 11,7 % entre le troisième trimestre de 2014 et le troisième trimestre de 2015. La performance du secteur transport est reflétée par la progression du chiffre d’affaires des transports maritimes et auxiliaires de transport (+16,8 %) et des transports aériens (+14,6 %). De même, la valeur ajoutée des postes et télécommunication a connu une hausse de 11,1 % sur la même période. En outre, la valeur ajoutée du commerce s’est accrue de 4,4 % sous l’impulsion de la bonne tenue des importations en volume.
Pour le secteur secondaire, la valeur ajoutée s’est accrue de 3,5 % sous l’impulsion des industries chimiques (14,1%) et de la production d’énergie (+5,8%) par rapport au troisième trimestre de 2014. L’Ansd souligne que la forte augmentation de la valeur ajoutée des industries chimiques est due à une reprise des activités de production d’acide phosphorique (19,1 %) et de raffinage pétrolier (2,3%). L’accroissement de la valeur ajoutée de l’énergie est lié à la fois à l’augmentation de la production et distribution d’électricité (6,2%) et à l’augmentation du captage, traitement et distribution d’eau (5,1%). Toutefois, les performances du secteur secondaire ont été amoindries par la faible progression des Btp (1,1 %).
setal.net
Cette bonne nouvelle (sic !!!) ce cadeau de Noel est venu de la fameuse agence nationale de statistique sous les ordres du ministre des Finances le très crèdible Amadou Ba
AH voila une bonne nouvelle pour le règime ça c’est l’auto congratulation comme le FMI classe notre pays parmi les plus pauvres au monde l’IDH enfonce le clou en nous mettant au meme niveau qu’un pays qui est en guerre depuis 1980
Alors il faut inventer quelque chose par nous memes dire que le taux de croissance de 5,8% c’est peu comme ON MENT POURQUOI MENTIR SI PEU IL FALLAIT DIRE QUE LE TAUX DE CROISSANCE EST 75% toute façon cela ne changerait rien c’est du pareil au meme les senegalais vivaient mieux avec un taux de croissance de -5,8 %
Vraiment c’est honteux un règime qui passe tout son temps à mentir sans arret
Arrêter vos conneries avec ces chiffres de la croissance qui nous soûlent à la fin. c’est du n’importe quoi, on nous balance à longueur de journée des chiffres qui ne valent absolument rien en réalité pour se donner bonne conscience. pour y voir plus claire il faut à côté de la croissance économique mesurer la croissance des problèmes sociaux et ensuite faire la balance…
Maintenant les performances d’un pays sont mesurées par la quantités ou l’importance de sa DETTE INTERIEURE ET EXTERIEURES et non par son PIB.