[Photos] Pikine se met à la mode « sparadrap » ( « Taf acrade »)… Fass conteste et dépose un recours

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LENDEMAIN DE VICTOIRE DE « TAY SHUNGER » SUR GRIS BORDEAUX
La mode « Taf arcade » fait fureur à Pikine

Les supporters de Eumeu Sène « Tay Shunger », de son vrai nom Mamadou Ngom, ne se lassent pas. Ils continuent d’envahir le domicile de leur lutteur pour fêter la victoire acquise devant Gris Bordeaux dimanche dernier. Mais Eumeu Sène a brillé par son absence. Il a passé toute la journée chez son idole Mouhamed Ndao Tyson. Une absence qui ne s’est pas fait sentir, tellement l’ambiance était au rendez-vous. Les fans du sociétaire de Boul Falé ont bandé leur arcade sourcilière pour la circonstance. Une manière pour eux de rendre hommage à leur lutteur qui a fait preuve de courage pour surpasser l’étape du 3e Tigre de Fass.

C’est une lapalissade de dire que Emeu Sène est le nouveau chouchou des Pikinois, et pour cause. Au lendemain de sa victoire sur Gris Bordeaux, ses fans continuent, comme ils l’ont fait avant-hier juste après le combat, à envahir sa maison à Guinaw Rails, au quartier Mousdalifa, pour fêter ce succès. A l’entrée du quartier, une banderole sur laquelle on pouvait lire : « Eumeu Sène, affaire bi yow la » est suspendue entre deux maisons. Des supporters, qui ont tous bandé leur arcade sourcilière pour rendre hommage au courage dont a fait montre leur idole avant-hier au stade Demba Diop, se sont massés devant la maison de Eumeu Sène. Une pratique qui a été visible dans la presque totalité des quartiers de Pikine. Les fans du lieutenant de Tyson se sont tous réveillés avec le front bandé.

Arborant un tee-shirt à l’effigie de son idole, Ndèye Diop, la vingtaine, soutient qu’ils ont l’arcade sourcilière bandée pour magnifier la hargne et la fougue de leur lutteur. « C’est notre idole, il a bandé son arcade durant le combat, nous aussi on l’a fait. C’est une manière pour nous de lui rendre hommage pour l’effort qu’il a fourni afin de battre son adversaire. Il a été très impressionnant dimanche dernier. Eumeu Sène est le meilleur et il le restera », souligne-t-elle. Lui emboîtant le pas, Abdou Aziz Diop un inconditionnel du tombeur de Balla Gaye 2 de renchérir : « ces pansements sont magnifiques. Quand je me suis réveillé, j’ai vu que tout le monde avait l’arcade sourcilière bandée, j’ai fait de même. C’est Tay Shunger, il a prouvé qu’il était de loin meilleur que les lutteurs de sa génération ».

A l’intérieur de la maison, des femmes sont assises sur des chaises, avec comme principal sujet de discussion, la victoire de leur fils avant-hier. Plus loin, un homme de courte taille, tête baissée sur son portable, discutait tranquillement avec une bande de jeunes qui avait, elle aussi, le front bandé. C’est Pape Ngom, l’aîné et bras droit d’Eumeu Sène.

Au même moment, une délégation des notables du quartier dirigée par le délégué de la localité, Alioune Ndaw fait irruption dans la demeure pour féliciter leur fils. Malheureusement, Eumeu Sène n’était pas sur place. D’après Pape Ngom, il s’est retiré dans un coin tenu secret pour se reposer. Une absence qui ne s’est pas sentie, tellement l’ambiance était son paroxysme. Et pour les notables, cette victoire appartient à tout le département de Pikine. « On tenait à venir pour rendre hommage à notre fils. Il a démontré qu’il est un digne héritier de son père, Assane Ngom, qui est là avec nous. Nous prions que Dieu lui accorde d’autres succès », martèle Ndaw.

M. S

Assane Ngom, père de Eumeu Sène : « Je suis très fier de mon fils »

Pour le père de Eumeu Sène(Mamadou Ngom), son fils a fait preuve d’un courage inébranlable pour sortir vainqueur face à Gris Bordeaux. « C’est une belle victoire pour nous. Il l’a méritée. Je lui avais demandé d’avoir confiance en lui et tout ira bien. Il a fait preuve de courage pour gagner ce combat. Je suis très fier de lui », martèle Assane Ngom.

M. S

LASQUOTIDIEN.INFO

L’arcade sourcilière d’Eumeu Sène ouverte lors du combat de lutte de dimanche et collé avec un sparadrap a fini d’être une mode qui fait fureur au niveau de la banlieue. Une mode qui a été baptisée « Taf arcade » ou « sparadrap ». Pendant ce temps, non content du corps médical, Fass a décidé de déposer un recours.

 

« Les supporters de Eumeu Sène « Tay Shunger », de son vrai nom Mamadou Ngom, ne se lassent pas. Ils continuent d’envahir le domicile de leur lutteur pour fêter la victoire acquise devant Gris Bordeaux dimanche dernier. Mais Eumeu Sène a brillé par son absence. Il a passé toute la journée chez son idole Mouhamed Ndao Tyson. Une absence qui ne s’est pas fait sentir, tellement l’ambiance était au rendez-vous. Les fans du sociétaire de Boul Falé ont bandé leur arcade sourcilière pour la circonstance. Une manière pour eux de rendre hommage à leur lutteur qui a fait preuve de courage pour surpasser l’étape du 3e tigre de Fass », écrit « L’As ».

« L’Observateur » note que « Pikine se met à la mode « sparadrap ».

« Avant de venir à bout de Gris Bordeaux, dimanche dernier, Eumeu Sène a sué sang et eau. Une rafale de coups de poing du Fassois avait ouvert l’arcade de l’œil droit d’Eumeu. Mais ce dernier finira par remporter le combat, avec un sparadrap au-dessus de l’œil droit. Hier, les inconditionnel du Pikinois ont érigé le pansement sur l’arcade droite en mode », rappelle « L’Observateur ».

Dans « Walf Grand-Place », Demba Bâ, membre du staff d’Eumeu Sène, explique que « le sparadrap sur l’arcade sourcilière de l’œil droit symbolise le salut pour le courage et la bravoure du poulain de Tyson qui a honoré tout le monde ».

« L’Observateur » se penche sur les « prolongations du combat » qui a opposé dimanche dernier Eumeu Sène à Gris Bordeaux, pour dire que « Gris Bordeaux passe la soirée à l’hôpital pour soigner deux doigts fracturés ». « Fass charge (également) le corps médical et demande des comptes », note « L’Observateur ».

« Le Populaire » indique que « Fass dénonce l’incompétence des professeurs Ardo Dia et Raymond Diouf et compte déposer un recours ».

« Suite aux propos tenus par Abdou Badji sur les ondes de la Rfm, faisant état d’un article du règlement stipulant que tout lutteur qui reçoit des points de suture, son combat doit être arrêté, des membres de l’encadrement technique de Fass pointent un doit accusateur aux deux médecins du Cng, les professeurs Ardo Dia et Raymond Diouf ,qui n’ont pas voulu arrêter le combat comme le règlement le stipule », écrit « Le Populaire ».

nettali.net (extrait revue de presse)

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