Replay plateau spécial hommage à Serigne Babacar SY sur 7TV

L’IMMORTEL KHALIFA ABABACAR SY, LA VOIE OBLIGÉE POUR PARACHEVER LA TIDJANIYA ET SAUVER CE MONDE EN PERDITION. Oui, le Vénéré Khalife, Serigne Babacar SY, était tellement en avance sur son temps que tout le temps écoulé depuis son rappel à Dieu (25 Mars 1957) n’a pas suffi pour décrypter le message quelque peu parabolique qu’il nous a légué et qui renferme toutes les orientations nécessaires pour mener à bon port la noble mission que son illustre père et maître, Cheikh Seydi El Hadj Malick SY (Maodo), avait hérité de ses illustres prédécesseurs, dont le très charismatique et ‘’immortel’’ Cheikh El Hadj Oumar Foutiyou TALL. Au passage, il faut oser admettre la ‘’retraite’’ de tous les ‘’Hommes de Dieu’’ de la génération de Maodo, puisqu’il est établi, selon le Prophète (PSL), que la mission d’un ‘’Homme de Dieu’’ (vivificateur de la religion) ne peut guère dépasser 100 ans :
Abû Hurayra rapporte ces propos du Prophète (PSL) : “Au début de chaque siècle, Dieu – Exalté soit-Il – enverra à cette communauté un homme pour revivifier sa religion”. (Sakhawi, al-Maqasid al-Hasana)
Oui, la mission d’un ‘’Homme de Dieu’’ (vivificateur de la religion) ne peut guère dépasser 100 ans ; c’est ainsi qu’au-delà de ce terme, il faut nécessairement un héritier spirituel doté d’une ‘’autorisation spéciale’’ (idznoul khass) et donc d’un véritable pouvoir de guidance pour pouvoir poursuivre l’œuvre de son maître ; oui, seul un tel héritier peut apporter les réformes nécessaires et les nouvelles orientations qu’imposent les changements de contextes. Et tel était véritablement le cas de Serigne Babacar SY (Khalifa) ; c’est ainsi qu’il s’était parfois inscrit dans une certaine logique de déconstruction qui n’avait pas manqué d’intriguer et d’indigner les ‘’conservateurs’’ et autres détracteurs de son époque ; en témoignent certaines de ses déclarations : « Je ne suis pas à la place de Maodo parce que je suis tout simplement son fils ; même si j’étais le fils de Malaw, le ‘’bûcheron’’, cela ne m’empêcherait pas d’être son khalife et celui de Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif ; c’est celui qui l’a investi qui m’a investi ». … « Cette maison-ci ne répond pas du nom de « SY », mais du nom d’Allah ; je peux être le père d’un enfant né à Koulikoro (contrée très lointaine) et n’avoir aucune relation avec mon enfant biologique. ». … « Le Gamou de Tivaouane est celui de Cheikh Seydi El Hadj Malick SY ; moi, mon gamou est celui de Saint-Louis (Ndar) ». … « Je ne vous envoie pas à un gamou (Saint-Louis), mais à une mission … et soyez comme des Anges [c’est-à-dire des ‘’Serviteurs du Très Miséricordieux’’ (‘’Ibâdourahmâne’’), en référence au Coran : (43. L’Ornement : 19 – Az-Zoukhrouf) et (25. Le Discernement : 63-76 – Al-Fourqâne)]». Et en exhortant tous ses disciples à s’y rendre, il venait ainsi de ‘’délocaliser’’ le Gamou de Tivaouane et de sous-entendre le dépérissement, à terme, du ‘’Gamou de Saint-Louis’’ (Ndar), au profit de la mission dont il venait de redéfinir les contours et objectifs, conformément à la perspective que Cheikh Ahmad TIDJANI Chérif avait fixée en se proclamant comme le « Sceau des Saints » (al khatima’l wilâyah) et en annonçant que le Mahdi attendu à la ‘’fin des temps’’ (akhirou zamân) sera son disciple et le rétro confirmera. Ainsi, la Tidjaniya s’inscrit incontestablement dans la logique d’une mission christique, car selon le Prophète (PSL), pour raccourcir, ‘’il n’est d’autre mahdi que Jésus fils de Marie’’ (Rapporté par Al-Hâkim). … Et pour en savoir plus, suivre ce lien :
https://docs.google.com/document/d/1fZ0GNDo0yd8q1n618UbMvh7Pazf5hSysJIDjoNDYyfo/edit?usp=sharing