Samuel Sarr: « Tant que le baril de pétrole n’excède pas 90 dollars, il n’y aura pas d’augmentation »

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Que les consommateurs se tranquillisent. L’augmentation du prix de l’électricité n’est pas à l’ordre du jour. Malgré les injonctions du Fmi, Samuel Sarr ne compte point augmenter l’électricité. A moins, précise-t-il, que le prix du baril de pétrole dépasse les 90 dollars (45.000 francs cfa environ). Le ministre de l’Energie a fait cette annonce face aux membres du Conseil économique et social, hier.

La problématique de l’énergie était inscrite hier à l’ordre du jour de la session ordinaire du conseil économique et social. Face au ministre de l’Energie, Samuel Améte Sarr et son collègue des Relations avec les institutions, Faustin Diatta, la commission du développement industriel, de l’énergie et des technologies a présenté un rapport sur l’énergie. Ainsi, la commission est revenue sur le coût de l’électricité, sa qualité, la promotion des énergies renouvelables, l’électrification rurale et la restructuration institutionnelle de la filière. En phase avec certaines recommandations de la commission, Samuel Sarr a rassuré les consommateurs sur une probable hausse du prix de l’électricité. « Si le baril n’excède pas 90 dollars (environ 45.000 de Fcfa, ndlr), il n’y a pas lieu d’augmenter le prix de l’électricité », a-t-il dit.

Et de poursuivre « on a dépassé le seuil des déficits structurels, il n’y a pas de déficit structurel car nous avons les capacités qu’il faut ». Mieux, le ministre de l’Energie révèle que le Sénégal pourra exporter de l’électricité. « Aujourd’hui, nous sommes à 65% de capacité de production ; en 2012 nous serons à 127 % de capacité supplémentaire avec l’arrivée du charbon en 2011-2012, les différents projets de 300 Megawatts à Ranérou et le solaire », a révélé Samuel Sarr. Et de confier : « avec cette capacité, le Sénégal sera en mesure d’exporter de l’électricité ».

Toujours selon le ministre de l’Energie, le Sénégal ambitionne de piloter le système électrique ouest africain : « avec le dispatching de Mbao, le Sénégal ambitionne de gérer l’électricité jusqu’au Nigéria », explique-t-il. Sur l’évolution institutionnelle du secteur, Samuel Sarr est sans équivoque : « nous allons mettre sur pied un fonds de mutuelle des consommateurs. Ces derniers seront désormais des actionnaires ». Interpellé sur les pertes techniques, Samuel Amète Sarr ne cherche pas de midi à quatorze heures : « nous avons des lignes qui datent de 1960, il faut que les Sénégalais sachent que la vétusté de ces installations est à l’origine de ces pertes techniques ».

Samba THIAM

lasquotidien.info

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