Luiz Felipe Scolari a estimé que son équipe avait affiché des progrès face au Cameroun lundi soir (4-1). Mais le sélectionneur du Brésil se tourne déjà vers le huitième de finale face au Chili, qu’il annonce très compliqué.
Luiz Felipe Scolari, sélectionneur du Brésil: «L’analyse est difficile, il faut laisser retomber l’adrénaline et l’émotion et ne pas se tromper. Mais je pense que c’était notre meilleur match, c’était mieux que contre le Mexique. On travaille, on progresse et on s’ajuste bien d’un match à l’autre. On a eu du mal à marquer dans le premier quart d’heure mais une fois qu’on était lancés on aurait pu en marquer sept ou huit. Le niveau est fort dans cette Coupe du monde. Quand je vois le Cameroun, ce soir. Cette équipe est éliminée sans avoir gagné un match mais elle aurait pu faire beaucoup mieux.
«Bien sûr qu’on est dépendant de Neymar»
Bien sûr qu’on est dépendant de Neymar, comme l’Argentine est dépendante de Messi. En plus Il participe énormément au jeu et accepte de se sacrifier pour le groupe. C’est comme ça quand on des grands joueurs. J’ai été content de l’entrée de Fernandinho, il a fait une très bonne seconde période. Cela fait un moment qu’on l’observe à l’entraînement et on sentait que c’était le bon moment pour le faire jouer. Fred ? J’ai eu une conversation avec lui avant le match, il était très anxieux. Il voulait vite marquer dans cette Coupe du monde, mais il faut laisser faire les choses naturellement. J’ai confiance en lui. Ce n’est pas encore le Fred de la Coupe des Confédérations, mais ça peut venir. On était un peu tendus dans ce premier tour mais on sera plus calme pour la suite.
Le Chili, «une équipe sud-américaine et elle est très équilibrée et bien organisée»Il faudra trouver un bon équilibre car les matches qui arrivent seront sans filet, on n’aura pas le droit à l’erreur mais on sera encore meilleurs après. Le Chili ? Si j’avais eu le choix, j’aurais préféré éviter le Chili, c’est une équipe sud-américaine et elle est très équilibrée et bien organisée. On va changer les horaires d’entraînement pour arriver tranquillement à samedi avec la meilleure équipe possible. Pour l’instant tout va bien, on n’a pas eu de blessés et le public est formidable. On est à l’aise dans toutes les villes du Brésil, à Brasilia comme ailleurs. Où qu’on soit, le public est formidable. Même si on n’est pas toujours irréprochable, il nous stimule. Et à Fortaleza ou à Belo Horizonte, là où on n’on n’a pas encore joué, le soutien est énorme.»
R.Te., à Brasilia
lequipe.fr
