Soro et l`ex-rébellion contestent la réélection de Gbagbo (communiqué)

Date:

Le chef de l`ex-rébellion ivoirienne des Forces
nouvelles (FN), le Premier ministre Guillaume Soro, et « l`ensemble » des FN
« rejettent » la victoire du sortant Laurent Gbagbo à la présidentielle,
proclamée vendredi par le Conseil constitutionnel, a annoncé une porte-parole.
Le Conseil constitutionnel a proclamé la victoire du chef de l`Etat en
invalidant des votes dans sept départements du nord, sous contrôle des FN
depuis le putsch raté de 2002.
Le secrétaire général Guillaume Soro et « l`ensemble » des Forces nouvelles
« rejettent avec la plus grande fermeté cette décision de convenance, frappée
du sceau de la partialité », indique la porte-parole Affoussy Bamba dans un
communiqué.
Les FN « adhèrent » aux résultats provisoires proclamés jeudi par la
Commission électorale indépendante (CEI) qui donnent Alassane Ouattara
vainqueur et la déclaration du représentant de l`ONU dans le pays qui le
« confirme ».
Elles « ne veulent pas que cette légitimité et cette légalité soient remises
en cause », conclut le texte.
Guillaume Soro est devenu le Premier ministre de Laurent Gbagbo après avoir
conclu en 2007 avec son ancien ennemi l`accord de paix de Ouagadougou

afp

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  1. Le syndrome anjouanais guette Gbagbo

    2eme anniversaire du débarquement militaire d?Anjouan 25 mars 2010

    Ce 25 mars 2010, cela fait deux ans jour pour jour depuis que l’AND et les troupes de l’Union africaine ont débarqué á Anjouan pour chasser le colonel Mohamed Bacar, Président autoproclamé de l’île et restaurer l’autorité du Gouvernement l’Union au niveau de l’île. Les premiers tirs à l’arme lourde ont été entendus vers 4 h00 du matin et très vite les villes principales d’Anjouan Ouani, Mutsamudu et Domoni tombèrent aux mains de l’AND ce 25 mars 2008. Ce débarquement militaire baptisé « Démocratie aux Comores » fait suite au feu vert donné la veille par le président de l’Union des Comores. Dans un discours radio télévisé, il expliqua les motivations de ce débarquement

    C’est l’épilogue d’une longue crise, qui a démarré avec la réélection de Mohamed Bacar à la présidence de l’île d’Anjouan le 10 juin 2007. L’élection a été rejetée par le gouvernement de l’Union, selon qui ce scrutin s’est tenu dans l’illégalité totale. Il faut dire que, les relations entre l’exécutif de l’île Autonome d’Anjouan et le Gouvernement de l’Union se sont dégradées à la suite de l’échec des négociations des transferts de compétences à la fin de l’année 2006, de la destitution du Président de la Cour Constitutionnelle le 9 mars 2007 par ses pairs pour faute grave, de la fin des mandats des présidents des îles autonomes constatées par la Cour constitutionnelle en avril et mai 2007, de la saisie des armes destinées au commandement régional de l’ Armée Nationale pour le Développement (AND) par la Force de la Gendarmerie d’ Anjouan (FGA), du conflit armé qui a opposé le 2 mai 2007 l’ AND et la FGA à Mutsamudu à la suite de la nomination par le Président de l’Union d’un Président intérimaire et du refoulement à Ouani de l’ avion transportant le Président de la République le 5 juin 2007.

    A la suite des affrontements entre l’AND et la FGA, l’Union Africaine a décide l’envoi d’une mission d’assistance électorale et sécuritaire aux Comores (MAES). Le Conseil de Paix et de sécurité (CPS) de l’UA a décidé le 9 mai 2007à Durban (Afrique du Sud) l’envoi de cette mission qui devra assister les forces comoriennes de sécurité en vue de créer un environnement sécurité et stable permettant d’élections libres, justes et transparentes pour les présidents des îles. La mission devra aussi faciliter la restauration effective de l’autorité du Gouvernement central de l’Union au niveau d’Anjouan. La MAES a commencé à se déployer au mois de mai et le 18 mai 2007, le volet formation des militaires comorien a été lancé officiellement à Moroni, par les instructeurs sud africains, en présence du Président de la République.

    Le 11 mai 2007, un accord fixant les dispositions transitoires relatives à la fin du mandat du Président de l’île autonome d’Anjouan et valable jusqu’á la prise de fonction du nouveau Président élu, a été conclu entre l’UA, la ligue arabe, le Gouvernement de l’Union et l’autorité d’Anjouan. Cet accord de 10 articles, dispose que le Colonel Bacar accepte la décision de la Cour constitutionnelle du 26 avril 2007 constatant la fin de son mandat de Président de l’Ile autonome d’Anjouan. Il stipule également que le Président chargé de la transition sera désigné le 10 mai 2007 en conseil des Ministres de l’île autonome d’Anjouan parmi les ministres de ce Gouvernement. Par conséquent, un Président intérimaire a été choisi conformément aux stipulations de cet accord et a prêté serment devant la Cour Constitutionnelle le 11 mai 2007. Dans les îles de Ngazidja et de Mwali, conformément aux constitutions de ces deux îles, la Cour constitutionnelle a procédé à la nomination des Présidents des assemblées des îles pour assurer l’intérim des exécutifs.

    A la suite du refoulement à Ouani de l’avion transportant le Président de la République, dans une requête en date du 6 juin 2007 destinée à la Cour Constitutionnelle, cinq (5) des six (6) candidats à la présidence de l’Ile autonome d’Anjouan ont demandé le report du scrutin, l’annulation de la candidature de Mohamed Bacar et la dissolution de la commission insulaire des élections.

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