Selon l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats, l’objectif de cette modification, qui est d’instaurer une élection d’un ticket, c’est-à-dire que le président est élu en même temps que le vice-président et en cas d’empêchement ou de vacance, c’est le vice-président qui termine le mandat du président, n’est rien d’autre qu’un stratagème de Wade pour régler des problèmes politiques. ‘Sur le plan politique, c’est un gadget qui essaie de trouver une solution à des difficultés politiques. On a cherché, à travers cette modification juridique, à trouver une réponse à une situation politique’, a-t-il dit, soulignant que des motifs politiques ne doivent pas être l’objet d’une réforme constitutionnelle.‘Changer, modifier une Constitution doit être le résultat d’un processus réfléchi, mais je n’ai pas l’impression que c’est le choix d’un processus réfléchi’, a-t-il poursuivi, s’estimant gêné par cette démarche ‘échevelée’.
En plus, Mame Adama Guèye, qui participait à la rencontre de Bennoo/Alternative 2012, s’est dit outré par les incessantes modifications de la Loi fondamentale. ‘Nous avons une Constitution qui est extrêmement instable.Et l’instabilité n’est pas la marque d’une bonne Constitution. C’est quand même des choses qui sont sérieuses.On ne tripote pas comme ça une Constitution’, a-t-il conclu.
Charles G. DIENE
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