Reportage dans le sud de la Chine, où le buffle est vénéré. Là-bas, des combats sont organisés entre ces animaux d’habitude si pacifiques. Ces joutes se déroulent sans mise à mort.
Même si le tête à tête ne dure jamais très longtemps, les combats de buffles passionnent l’ethnie Mioao, dans le sud de la Chine. Autour de l’arène improvisée, ce jour-là, quelque 20 000 spectateurs sont massés. Le buffle perdant est éjecté d’un coup d’un seul. Sonné par son vol plané, il cherche une sortie au milieu de la foule.
« Des combats pour les mettre en valeur »
Ici, le buffle est quasiment déifié. C’est le meilleur ami de l’homme, compagnon quotidien des rizières. « On a des sentiments très forts pour les buffles. C’est pourquoi nous organisons ces combats, pour les mettre en valeur », explique Zhang Xiao Wu, responsable de l’association de conservation de la tradition Miao.
Pas de mise à mort
Pour faire triompher l’animal, toutes les recettes sont bonnes, comme ce cocktail d’alcool de riz et de boisson énergisante. Puis les buffles emmêlent leurs cornes, jusqu’à la chute d’un des combattants. Pas de mise à mort ici. A la clé de trois jours de combats, 3600 euros pour le grand vainqueur et surtout, l’honneur.
On voit bien que les humains sont des imbéciles.
Aux USA, les plus riches traders new-yorkais ont un « passe-temps » bien particulier eux aussi. Ils se réunissent chez un éleveur de pigeons qu’il payent royalement, font lâcher des centaines de ces oiseaux puis, quand ils sont suffisamment haut, tirent dessus au M16 afin que leur sang leur dégouline dessus. Un type ayant assisté à ces scènes décrira des traders en transe et en plein orgasme. Voilà, c’est ça la vie des riches dégénérés.