[Video] Lassana Bathily, « musulman malien », héros de la prise d’otages de Vincennes

Date:

Un héros très discret a éteint la chambre froide du magasin casher pour y dissimuler des clients. Les otages ont pu communiquer avec l’extérieur grâce à leurs téléphones.
Comme à Dammartin-en-Goële, en Seine-et-Marne, plusieurs personnes ont réussi à se cacher lors la prise d’otages qui s’est déroulée simultanément, vendredi, à la porte de Vincennes, à Paris. Selon un élu qui a joint par téléphone l’une d’entre elles avant l’assaut, ils étaient six à s’être retranchés dans la chambre froide de l’épicerie quand Amedy Coulibaly a fait feu dans le magasin.
«Quand ils ont vu l’individu entrer et tirer, un petit groupe de clients a eu le réflexe de soulever une trappe dans le sol pour se cacher. Ils se sont engouffrés à six avec un bébé d’un mois», raconte Malik Yettou, conseiller municipal à Saint-Maurice (Val-de-Marne).

Ils sont aidés par Lassana, un salarié du magasin qui va les mettre en sécurité, selon BFMTV, qui évoque jusqu’à quinze otages «cachés». «Quand ils sont descendus en courant, (…), j’ai ouvert la porte (du congélateur). Il y a plusieurs personnes qui sont rentrées avec moi. J’ai éteint la lumière, j’ai éteint le congélateur. (…) Quand j’ai éteint la chambre, je les ai mis dedans, j’ai fermé la porte, j’ai dit vous restez calmes là, moi je vais sortir», raconte le jeune homme, que la chaîne présente comme un «musulman malien».

Quand Malik Yettou contacte Yohann, l’une des personnes retranchées, ce dernier lui dit que les otages ont froid mais blague malgré tout en lui disant : «On va ouvrir une bouteille de vin, ici, il y en a plein». Grâce au téléphone, ces otages apprennent ensuite que l’assaut va être donné. Quand ils sortent enfin, les otages remercient Lassana : «Ils m’ont félicité», témoigne le héros très discret, sans aucune vantardise.


Prise d’otage de la porte de Vincennes: les… by BFMTV

2 Commentaires

  1. Vous avez aimé le terroriste pilote d’avion qui a heurté un building qui s’est effondré créant un incendie avec une chaleur qui a fondu tout l’avion, l’acier de l’immeuble, mais qui a laissé intact le passeport du pilote permettant de l’identifier.
    Vous avez aimé le terroriste pilote qui s’est suicidé en faisant heurter son avion un immeuble, et que le lendemain, on retrouve le même pilote vivant en Arabie Saoudite surpris de s’entendre dire qu’il est mort et de voir les photos de son passeport dans des journaux comme preuve qu’il n’est plus de ce monde.
    Vous avez aimé le terroriste expert, qui a subi un entraînement intense au Yemen, qui a volé un véhicule, qui a débarqué à Charlie Hebdo pour tirer froidement sur 12 personnes, qui a pu circuler en trombe dans les rues de Paris bondé en plein jour, et qui a oublié sa carte d’identité dans le véhicule.
    Vous allez admirer le terroriste qui a pris des otages, qui a répondu, à des journalistes, au téléphone fixe du lieu de prise d’otage, qui a avoué aux journalistes que c’est lui le responsable de tout ce qu’on lui reproche, et pis, il a oublié de bien raccrocher le téléphone, ce qui a encore permis de continuer d’entendre ce qu’il n’avait pas avoué dans le téléphone.

  2. L’art de la guerre: La nouvelle sainte croisade

    De véritables commandos, dans leur façon de bouger, de tirer. Pas en rafales pour ne pas gaspiller de cartouches, mais avec un ou deux coups sur chaque victime, comme sur le policier blessé qui est achevé avec un seul coup par le killer qui continue à marcher, rejoint la voiture et, avant de monter, ramasse calmement une chaussure tombée (qui aurait pu constituer une preuve à l’examen ADN). Mais quand les deux, avec une préparation de forces spéciales, changent de voiture, ils « oublient » (selon la version de la police) une de leurs cartes d’identité sur la première voiture. Et signent ainsi officiellement l’attentat. Quelques heures plus tard on connaît dans le monde entier leurs noms et leurs biographies : « deux petits délinquants radicalisés, connus par la police et les services de renseignement français ».
    On ne peut pas ne pas repenser, dans ce qui est défini comme « le 11 septembre de la France », au 11 septembre des Etats-Unis : quand, quelques heures à peine après l’attentat des Tours Jumelles, circulaient déjà les noms et les biographies de ceux qui étaient désignés comme les auteurs membres d’Al Qaeda. Ou l’assassinat de Kennedy, dont on trouve immédiatement le présumé auteur. Même chose, en Italie, avec le massacre de Piazza Fontana. Légitime, donc, le soupçon que derrière l’attentat en France, se trouvent de longue main les services secrets.
    Les deux présumés auteurs (si leurs biographies sont vraies) appartiennent à ce monde souterrain créé par les services secrets occidentaux, y compris français, qui ont financé, armé et entraîné en Libye en 2011 des groupes islamistes jusque peu de temps auparavant qualifiés de terroristes, parmi lesquels les premiers noyaux du futur Etat Islamique ; qui les ont approvisionnés en armes à travers un réseau organisé par la Cia (selon une enquête du New York Times en mars 2013) quand, après avoir contribué à renverser Kadhafi, ils sont passés en Syrie pour renverser Assad et attaquer ensuite l’Irak (au moment où le gouvernement al-Maliki s’éloignait de l’Occident, et se rapprochait de Pékin et de Moscou). L’EI, né en 2013, reçoit des financements et des voies de transit par Arabie Saoudite, Qatar, Koweït, Turquie et Jordanie, alliés étroits des Etats-Unis et des autres puissances occidentales, dont la France. Cela ne signifie pas que la masse des activistes des groupes islamistes, provenant aussi de différents pays occidentaux, en soit consciente. Reste cependant le fait que derrière leurs masques se cachent certainement des agents secrets occidentaux et arabes spécialement formés pour de telles opérations.
    Dans l’attente d’autres éléments qui puissent éclaircir la véritable matrice de l’attentat en France, il est logique de se demander : à qui cela profite-t-il ? La réponse se trouve dans ce qu’a déclaré Nicolas Sarkozy, qui, quand il était président de la France, a été un des principaux auteurs du soutien aux groupes islamistes dans la guerre d’agression contre la Libye : il a qualifié l’attentat en France de « guerre déclarée contre la civilisation, qui a la responsabilité de se défendre ». On veut de cette façon convaincre l’opinion publique que l’Occident est désormais en guerre contre ceux qui cherchent à détruire la « civilisation », qu’il incarne, et doit donc « se défende » en potentialisant ses forces militaires et en les projetant partout dans le monde où surgit cette « menace ».
    On essaie ainsi de transformer le sentiment de masse pour les victimes du massacre en mobilisation pour la guerre. Le David, qui à Florence a été voilé de noir, est appelé maintenant à empoigner l’épée de la nouvelle sainte croisade.
    Manlio Dinucci
    ilmanifesto

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

CAN 2023

DEPECHES

DANS LA MEME CATEGORIE
EXCLUSIVITE

Grave accident à Koungheul : 9 morts et 51 blessés

XALIMANEWS- Un accident d'une extrême brutalité s'est produit près...

Accident du détachement sénégalais de la MICEGA en Gambie : un militaire tué et huit blessés

XALIMANEWS-Le mardi 23 avril 2024, un accident de la...

Alerte météo : des rafales de vent sur le littoral prévues ce week-end

XALIMANEWS-L'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie...