[Vidéo] Le « Point de vue » de Adama Gaye (Journaliste – Consultant) sur l’actualité du pays

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[Vidéo] Point de vue: Adama Gaye (Journaliste – Consultant) donne son point de vue sur l’actualité du pays

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  1. Politique : Tortuosité et ou opportunisme, à gauche ?

    Il a été beaucoup question de ‘’tortuosité’’, dans la dernière période, par rapport à certains hommes politiques sénégalais. Mais les ‘’observateurs’’ qui s’en préoccupent, adoptent un angle de tir particulier. Car, si les personnages typés de droite, sont indexés, d’autres de gauche, soit disant, sont couvés par une tendresse, pour ne pas dire une complaisance, inexplicables. Les faits et gestes qui riment avec transhumance ou ‘’Wax waxxet’’ (se dédire) de personnalités, d’oligarques politiques et d’organisations que nous appelons la ‘’gauche spéciale’’, personne n’en pipe mot. Ou rarement !

    Le quotidien l’Enquête du 11 janvier 2016, rapporte une déclaration de la Cds (Confédération pour le Socialisme et la Démocratie) qui condamne fermement le ‘’déni de justice’’ dont sont victimes les ex-travailleurs de multiples sociétés telles que : Transplat, Bceao, Sotrac, Sdv-Sénégal, Sapal, Sotiba, Sotexka, Sodifitex, Socosac, Air Afrique et Sias.

    Nous pensons qu’il y a là, une ‘’tortuosité ’’ évidente qu’il convient de relever. En ce sens que la plupart de ces partis, pris individuellement, à la base de cette prise de position, n’ont pas eu le courage de se prononcer, au préalable, de façon officielle et indépendante, sur ce drame que vivent ces travailleurs et leurs familles. La deuxième tortuosité, c’est de condamner un ‘’déni de justice’’ dont est responsable un gouvernement que soutiennent une coalition ( Benno Bokk Yaakaar) dont sont membres une grande de cette composante du Cds.

    Quel paradoxe !!!

    L’autre paradoxe et non des moindres, c’est pourquoi nos ‘’amis’’ soient incapables de s’accorder autour d’un leadership de gauche et puisse le faire avec des leaders de ‘’droite-socialisant’’ (goos bi ci duruwat gi , selon l’expression d’un communicateur) ? D’autant que ces ‘’Damels’’ (Emperreur) ‘’leaders politiques’’ , qui ont traversé de part en part, depuis les années 60, la vie politique de notre pays, collaborateurs de tous les régimes de (Senghor, Diouf, Wade, Macky), durant ces dernières décennies, avec un bilan éloquemment négatif , ne veulent même pas voir en portrait, la tronche d’un homme de gauche. A fortiori, prononcer le concept de gauche. Tout le monde peut mettre un nom sur ces têtes. Il s’agit des caciques et dinosaures du P’’ s’’. Plus précisément, d’ex-compagnons de Senghor. Disons que simplement c’est le comble de la tortuosité que l’on peut appeler ‘’masochisme politique’’.

    Disons le tout net et sans fioriture ; depuis l’avènement de ‘’l’Entrisme’’ (*), sous le règne du Président Abdou Diouf, cette ‘’gauche spéciale’’ sénégalaise, a joué et continue de jouer un certain rôle néfaste, dans le jeu politique de notre pays. En cela, elle endosse une grande responsabilité dans l’état de décrépitude dans la quelle se trouve notre pays, malgré les apparences et les discours pompeux sur les annonces, les ‘’succès diplomatiques’’. Malgré les miroirs d’alouette agités sur la découverte des richesses, profitables au capital étranger, essentiellement. Les tentatives d’unification de la ‘’famille de gauche’’ notées çà et là, n’étaient pas sincères par ce que ‘’la famille’’ est minée par des querelles crypto-personnelles infantiles, de préséance et d’antériorité de prestige ou d’existence. Le ’MAG’’ (Mouvement des Assises de la Gauche), en est un exemple ‘’consolidant’’. Le Cds, cadre commode de contorsion politique, de défoulement pour faire peur, ne s’en portera pas mieux.

    Comment peut-on être de gauche, être membre du gouvernement de son pays, et cautionner des plans, vision et orientation politique fondamentalement anti-populaires qui ont pour soubassement, une volonté de satisfaire une catégorie ou groupes d’affairistes et de multinationales sangsues ?

    Quelle est cette ‘’gauche’’, qui, au lieu d’éclairer, plus ou moins régulièrement, les populations de façon concrete sur l’état des contradictions de notre pays, de notre Continent, tous, pris dans les serres du grand capital libéral, se contente d’être le réceptacle des ‘’prêchi-prêcha’’ et autres thèses fumeuses du Fmi et de la Banque mondiale ?

    Non ! Nous connaissons plutôt une ‘’gauche spéciale’’ composée de personnages emblématiques qui avaient manifesté leur volonté de venir à bout de la ‘’souffrance des populations’’ de mettre fin à la ‘’la luttes des classes’’. Cette gauche qui aujourd’hui, pactise avec la classe dominante avec armes et bagages, et la banderole plié du : ‘’Rew kenn du ko paacoo, da nu koy Pencoo’’ (Un pays, ce n’est pas du partage du gâteau, c’est la concertation !!!).

    Assurément, ‘’La lutte des places’’ pour accéder aux sinécures (Ministère, CESE, bientôt un ‘’Machin des collectivités’’ à substituer au Senat pour caser une clientèle politique, comme on a cassé d’autres structures au profit la l’Acte 3 qui empêche des pères de famille de dormir), préoccupent plutôt nos gars. L’un d’eux, le patriarche à la canne bien en exergue, a-t-il des fonctions bien déterminées à jouer dans le gouvernement de Macky qui justifient sa rémunération ? Lui qui disait que le ‘’pays est en danger’’, sans en préciser les tenants et les aboutissants, se préoccupe-t-il du sort des paysans, sans-terres, des scandaleuses et dangereuses classes en huttes de paille dans les écoles élémentaires et collèges, que même les Huns ont vite fait d’abandonner ? Et ces ex- ‘’Bolchevicks’’ ‘’trotskistes’’ et autres ‘’maoïstes’’ ? Nous avons fait cas, ici, du comportement de ce ‘’député de gauche’’ qui a prôné l’adoption, sans débat, lors du vote du budget du ministre de Madame Khoudia Mbaye, Ministre de la Promotion des Investissements, des Partenariats et du Développement des Télé services de l’Etat. Mais la question est plus pertinente, envers le ‘’Raspoutine’’ du Palais. Ce trotskiste aguerri dans l’intrigue politique qui a l’oreille du Président, dit-on. La preuve, il siège au conseil des ministres, ‘’sans portefeuille’’. Le personnage fut rabroué, un jour, par un des grands responsables de l’A p r et un des grands patrons de l’A r t p. On se rappelle qu’au cours d’une séance de travail au siège du parti, l’ex-journaliste et grand chroniqueur, ragea contre son intrus d’ami en lui signifiant : ‘’dégage d’ici’’. Quand au maoïste de Ngaparu, ‘’Arbitre de la démocratie’’, Président du PACTE, lui, considère que ‘’(…) Notre président a le droit de signer ou de choisir le moment opportun tant que le calendrier électoral le permet encore (…) les gens ne doivent pas s’impatienter sur la décision du chef de l’Etat car même à un mois des élections, il n’est pas tard de décider’’. (cf. Lasquotidien du 15 décembre 2015, p.8). Si on sait que certains gars de la ‘’gauche spéciale’’, membres des structures gouvernementales se regardent en chien de faïence, on peut croire que le mangement de l’Etat ne manque pas de poser de sérieux problèmes. Mais une opinion ne manquera pas de retenir l’attention, c’est celle de la sociologue qui affirme,dans ‘’lasquotitien’’ du 21 décembre 2015, p.6, que : ’’ La gauche est corrompue par le pouvoir. Tout le monde veut manger à la Table du Président, avoir des véhicules, des biens etc. Ainsi, dès lors que les valeurs qui fondent les partis sont sacrifiées à l’autel du matérialisme politique, on ne devrait pas parler de partis de droite et de gauche’’

    De ce point de vue, que dire de l’attitude ce dirigeant du ‘’parti anti-paacoo’’, officiant comme majordome, pour le compte de la Présidente du CESE, au cours d’une cérémonie que présidait cette dernière. En tout cas cette image qui a ébahi plus d’un, dans la classe politique sénégalaise a signé sa descente dans l’opinion ses ‘’masses populaires’’.

    Cela dit, on peut identifier d’innombrables membres de la ‘’gauche spéciale’’ (tous des bras cassés) qui trônent et trottent dans l’appareil d’Etat dont les salaires et avantages matériels cumulés dans l’année (salaires, ‘’logement-Almadie’’, véhicules, carburant, téléphones, ‘’deuxième bureau’’, ‘’part de fonds politiques’’ etc.), pourraient faire construire des classes et centres de Santé dans des zones déshéritées du pays. Voila ce qu’on appelle généralement ‘’enlever le pain de la bouche du pauvre’’, du malade et des… masses populaires que l’on prétendait défendre.

    Dommage que nos statistiques et nos ingénieurs-statisticiens ne soient pas portés à faire le net quant au ‘’train de vie des politiciens de l’Etat’’, et non du ‘’train de vie de l’Etat’’ qui a un budget bien connu. Souhaitons que l’Université Gaston Berger, et ses enseignants puissent combler le vide, un jour, en arrivant à quantifier en termes de valeurs, les ravages de la concussion, et de la corruption. Hormis les dépenses budgétaires inutiles et farfelues.

    Quelqu’un disait que ‘gouverner c’est trahir’’. Le cousin de nos ‘’amis’’, le président Hollande, pour ne pas le nommer, disait avant son arrivée au pouvoir : ‘’Mon ennemi, c’est la finance’’. Mais assis sur le fauteuil, il s’est rapidement ravisé pour pratiquer une politique de droite en se transformant comme courtier ou marchand d’armes de mort, à travers le monde.

    Comment peut-on être de gauche et se taire, fermer les yeux sur les multiples cas de déni de justice qui peuvent ébranler la République sous tous ses rapports ?

    Des dénis de justice nous en avions fait cas, ici, en sonnant le tocsin, à plusieurs reprises, tout prônant la traduction de l’ex-président Abdoulaye Wade, devant la haute Cour de justice, à l’instar d’autres compatriotes. (cf. L’Enquête du 06 novembre 2012. ( http://www.enqueteplus.com). Notamment :

    L’affaire de cette grâce présidentielle accordée par le président Abdoulaye Wade, à l’ancienne dame de compagnie de Madame Declerck, épouse de l’ancien président de la république d’Afrique du Sud en fait partie. Condamnée à 10 ans de prison par nos tribunaux, pour trafique international de drogue, cette dame a été graciée sans motif. Pour rappel, le décret a été signe le 02 avril 2012, le jour de la passation des pouvoirs entre A. Wade, sortant, et le Président Macky entrant, suivant (décret 2012-417 du 02 avril 2012). Notons au passage que l’information a été rapportée par l’organe dakarois ‘’LIBERATION’’, du 16/10/2012 dont l’ancien patron est actuellement membre du ‘’gouvernement de rupture’’. Peut-être que nos gars attendent de solliciter Me Bourdon du Sherpa pour se prononcer ! Mais auparavant, les citoyens sénégalais voudraient demander à ceux qui défendent et Macky et défendaient Wade, et sensés défendre les intérêts des populations, notamment : Dansoko, Mimi, Saleex, Abu Abel, Julde Caam, ce qu’il en est des informations rapportées par le journal, que dirigeait à l’époque M. Yaaxam Mbay. Maintenant si d’aventure, rien n’est fait par rapport à cette affaire, ce serait ridicule de continuer de nous parler de trafique de drogue ou cibler maladroitement des gens accusés de faire dans la corruption du dopage.

    Combien de délinquants accusés soit de double meurtre, de prévarication, de concussion, bénéficient-ils d’impunité ? ‘’La gauche spéciale’’ a-t-elle pris position sur l’arrêt et le gèle des dossiers sur la récupération des biens mal acquis ?

    Au plan de la ‘’distribution de… l’injustice’’, nous n’avons pas entendu nos ‘’sentinelles de gauche’’, sur ces cas ahurissants de ‘’déni de justice’’. Mettre en prison Toussaint Manga et plusieurs de ses camarades, pendant 9 mois (ceux qui nous connaissent savent que nous n’avons, politiquement, rien de commun, avec le jeune homme, sinon d’être son compatriote, qui milite pour le droit, l’équité et la justice), pour des broutilles et laisser à l’air libre des incendiaires, d’hier et d’aujourd’hui, puis quelqu’un accusé de double meurtre. Ces faits ne sont-ils pas des cas Casus-bellis qui puissent fragiliser ou ébranler dangereusement la République ?

    Ces types de comportement, la part de nos gars de cette gauche, nous paraissent comme relever de la tortuosité et de l’opportunisme. Nos sentinelles de l’investigation sont peut-être atteints par le ‘’Kersa’’ (**). Concept travesti par des politiciens, qu’elles n’ont plus de ressorts pour mettre le doigt sur les dangers qui nous guettent. Oui, une fausse utilisation est faite de nos concepts de valeurs. Devrait-on être complaisant avec les malfaiteurs et autres ‘’malfaiteurs associés’ ?

    Le silence de cette ‘’gauche’’ devant le saccage et la main mise sur les secteurs vitaux de notre économie, par le grand capital libéral étranger, français notamment, le montage financier scandaleux de la statue de la renaissance, les tentacules de la ‘’pieuvre Orange’’ sur la Sonatel, des indiens sur les Ics, les crocs du Lion sur Port de Dakar, pour ne citer que ces espèces ou vaches laitières aux mamelles fournies, ne relève-t-il pas d’un ‘’déni’’ de justice ? Mais Lorsque l’on détient de paquets d’actions d’une ou de ces multinationales, il est difficile de s’attaquer à ces monstres.

    C’est bien beau de monter sur ses grands chevaux et parler de l’IGE, DIC, Ofnac, Machin, mais le mieux c’est de s’armer de volonté politique pour faire appliquer les sanctions idoines pour combattre efficacement l’impunité.

    Nous parlions tantôt du rôle néfaste joué par cette ‘’gauche spéciale’’. Il l’est d’autant que, de façon sournoise ou avérée, elle a combattu de véritables hommes de gauche qui avaient très vite repéré l’opportunisme et le jeu tortueux de certains de ses dirigeants. Les feus Babacar Sané , Ndongo Diagne, pour ne citer que ceux-là, étaient parmi ceux. Aujourd’hui, ceux qui partagent avec eux les mêmes convictions, sont regardés comme des ‘’sectaires’’ des ‘’dogmatiques’’, voire des ‘’gauchistes’’. Nous en avons eu la conviction, le jour où un de nos camarades de la direction de notre ex-parti, a tenté de nous proposer un poste de direction ministérielle, après l’Alternance 2000. Alors que nos divergences avec la direction du parti étaient loin de s’estomper. Bien entendu, nous avons repoussé ses avances. Cela étant, nos vœux étaient loin, de ce qui arriva à notre ex- parti, qui a fini par voler en 4 morceaux. Miné qu’il était par la corruption et les ambitions personnelles que Abdoulaye, avait savamment exploitées.

    Nous voudrions profiter de l’occasion pour saluer et rendre hommage à ces véritables hommes de gauche, méconnus de la jeune génération, stoïques et fidèles avec leurs convictions, refusant de répondre aux appels des sirènes de flagornerie du cliquant et de l’opportuniste Les feus Président Mamadou Dia, Cheikh Anta Diop, Me Babacar Niang, Ben Katab Diouf, Babacar Sané, Ndongo Diagne, Matar Diack et Charles Gueye pour ne citer que ceux-là. Cet hommage va à d’autres véritables hommes de gauche, vivant parmi-nous, honnêtes dans l’erreur, pensant que nos ex-camarades peuvent s’amender, se repentir et travailler pour une sérieuse unité du peuple.

    Pourquoi se prendre pour une ‘’icone’’, par ce qu’on a défié De Gaulle à la Place Protêt, en 1958 ou Senghor, dans les années 60, d’avoir été à la place Soweto le 23 juin 2011 et vouloir se servir coute que coute et diriger tout ce qui bouge ?

    Quelle signification à donner à une ‘’bravourepolitique’’, si en fin de compte on se révèle être un ou des porteurs de serviettes, et/ou alliés avérés ou déguisés, des libéraux locaux défenseurs du grand capital libéral, pilleurs, pollueurs et oppresseurs de son peuple, en 2016 ? Qu’est ce qu’il y a de gratifiant, dans çà ? Rien ! Que la duperie, de l’escroquerie !!! Ces Messieurs ou organisations ont plutôt contribué à l’émergence d’une catégorie d’hommes ( d’une nouvelle gauche), à devenir pour se donner bonne conscience, des militants d’ONG aux activités opaques ,’’amis’’ de Fabius, de Georges Soros et de la Fondation Carter, qui sont loin de penser du bien aux peuples et à la gauche.

    Les valeurs de gauche sont ignorées, malmenées par cette gauche-là, qu’il ne reste, qu’à nos Messieurs de cette composante, comme ‘’cadre de rencontre, d’échanges et discussions’’ : les mariages, baptêmes, réceptions mondaines ou fora, pour débattre de façon furtive, oiseuse sur ‘’la croissance, la compétitivité …libérales’’, sous la houlette d’économistes socialisants, le plus souvent intégrés au système et acquis au néolibéralisme. C’est pourquoi notre compatriote, Ousmane Sonko, a assurément raison de dire !

    ‘’ Il nous faut une alternance aussi bien au pouvoir qu’à l’opposition’’.

    Dakar, le 25 janvier 2016

    Ababacar Fall-Barros

    Ancien membre fondateur,

    Ancien membre du Bureau politique de : AJ/mdrn, Aj/Pads,

    Ancien conseiller municipal.

    (*) ‘’L’Entrisme’’ : Tactique politique usitée pour intégrer un gouvernement au pouvoir afin d’y jouer un rôle positif. Tout le contraire de nos si tire objectivement le bilan !!!

    (**) Kersa’’ : posture, qui suggère la pudeur, la descence.

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