Voie/Voix du PASTEF ( par Dr. Amadou SOW Enseignant chercheur Université Cheikh Anta Diop)

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Après une étude minutieuse des textes, complétée par l’audition et le visionnage d’émissions audiovisuelles relatives au PASTEF, j’ai eu l’insigne honneur de rencontrer le Président Ousmane Sonko, en compagnie d’une dizaine de cadres venus de différents secteurs professionnels publics et privés de Dakar. Pendant environ deux tours d’horloge, nous avons échangé avec lui sur l’historique, les orientations et les principes du PASTEF. Lors de cette rencontre, tout a été passé au peigne fin, jusqu’au financement et l’emblème du parti dont le choix, d’après le Président Sonko, a fait l’objet d’une sérieuse discussion entre les membres fondateurs du PASTEF et des experts en la matière. Personnellement, ce qui a attiré mon attention, c’est surtout que les Patriotes se veulent des citoyens modèles, imbus de valeurs morales, psychologiques, professionnelles et intellectuelles indiscutables. Tout cela se trouve exprimer par l’esprit et la lettre du sigle dont l’ensemble forme le mot wolof « pastef » qui signifie la volonté, l’entrain, la détermination et surtout le fameux « don de soi » qui constitue le slogan ou la devise du parti que dirige Ousmane Sonko. Tout parti étant essentiellement le reflet de la personne qui préside à ses destinées, le leader Ousmane Sonko est par conséquent au premier plan. De ce point de vue, je dis toujours et je me répète ici, que je ne nourris aucune inquiétude à l’endroit du Président Ousmane Sonko en qui j’ai entièrement confiance. Rassurez-vous, il ne s’agit nullement d’une confiance aveugle ou naïve. Que nenni ! C’est loin d’être mon genre ! C’est en effet après avoir échangé avec lui, écouté ses interventions et surtout l’avoir reçu, avec mes camarades, dans notre commune, Méri, pendant plusieurs heures, que j’ai abouti à cette conclusion. Je connais aussi assez bien l’histoire des grandes trahisons ou des voltefaces spectaculaires dans ce pays et même au-delà ! Ce qui n’est pas à confondre avec un changement, une évolution de point de vue ou le fait de quitter un groupe qui ne répond plus à nos aspirations. Ousmane Sonko est un homme indéniablement humble, courageux, compétent, travailleur, engagé, discipliné et surtout patriote. Seulement, comme n’importe quelle personne, aussi compétente soit elle, cet homme très ambitieux et déterminé, ne peut à lui seul changer le Sénégal. D’ailleurs, il ne se présente pas comme un personnage providentiel, une sorte de messie ou de mahdi, encore moins comme un « meun leup, ham leup », venu pour éradiquer d’un coup de baguette magique les maux dont souffrent les populations. Ce n’est même pas son genre. Ce sont les Sénégalais eux-mêmes qui sont les « Solutions » des problèmes qui se posent au Sénégal. Pour qu’Ousmane Sonko réussisse sa noble mission, il lui faut impérativement une équipe de patriotes de tous les âges-pas seulement les jeunes-, de toutes les couches de la société et de tous les quatre coins du Sénégal. Il lui faut surtout des citoyens modèles, irréprochables à tout point de vue, même dans leur vie professionnelle et privée, si possible. Pour que cela puisse se faire, le parti doit s’ouvrir à toutes les compétences et mettre en place des structures occupées par des femmes et des hommes choisis uniquement en fonction de ce qu’ils peuvent apporter comme contribution à la réalisation du « don de soi pour la patrie ». Enfin, il urge de donner à l’école du parti la plénitude de ses prérogatives, afin de prendre en charge l’accueil et la formation des militants qui sont appelés à appréhender toutes les situations, suivant les principes et normes du PASTEF. Les militants du PASTEF doivent se forger une solide identité commune, basée effectivement sur le Patriotisme, la Discipline, le Travail, la Solidarité et l’Éthique ; en définitive sur toutes les valeurs cardinales du parti que tout pastéfien doit appliquer, même à l’endroit des détracteurs les plus maléfiques. La tolérance-à ne pas confondre avec la couardise- rassure. Elle est la marque des grands hommes tels que Mamadou Dia, Thomas Sankara et Cheikh Anta Diop, les références du PASTEF.

Dr. Amadou SOW Enseignant chercheur Université Cheikh Anta Diop (FASTEF) Faculté des Sciences et Technologies de l’Éducation et de la Formation

3 Commentaires

  1. M. Sow je respecte votre pasteef pour votre parti, mais osez aussi faire votre autocritique ! Par exemple, le livre de votre chef Sonko ne devait pas s’intituler « SOLUTIONS » mais plutôt « INTENTIONS ». Car c’est un ramassis de vœux pieux et de bonnes intentions déclarées que je viens de lire en entier. Lecture fastidieuse d’ailleurs avec énormément de répétitions générales, de retours en arrière et de sélection d’anecdotes sorties de leur contexte. Sonko n’a montré aucune connaissance des statiques d’État secteur par secteur ou région par région. Il n’a aussi montré aucune connaissance de l’historique des politiques d’orientation, au moins depuis Abdou Diouf. Or, on présente une « vision » à partir d’un historique d’orientations et de réalisations chiffrées. Lisez le livre du Pr Moustapha Kassé (L’économie du Sénégal) et vous verrez la différence. Je reconnais cependant que malgré ses limites évidentes, Sonko a le mérite d’écrire ce livre et les autres politiciens de l’opposition devraient l’imiter.
    Mais il faut surtout le comprendre : Sonko n’a jamais géré de budget public, même pas celui d’un village ou d’un quartier, et être confronté aux négociations et aux tensions permanentes d’une gestion quotidienne de fonds publics. Il a montré un grand amateurisme en disant qu’il va changer les « fonds politiques » en « fonds secrets ». Quelle est la différence ? Il a aussi dit qu’il va allouer 150 milliards aux familles religieuses. A partir de quel montage financier et dans quel but ? De plus en plus de Sénégalais commencent à souligner sa dangereuse naïveté car il a ZÉRO expérience de l’État, ZÉRO connaissance de ses exigences et de ses circuits, ZÉRO pratique de sa gestion socio-religieuse au quotidien. C’est pourquoi le livre « SOLUTIONS » devait s’appeler « INTENTIONS ». Mais on ne gouverne un pays comme le Sénégal avec uniquement de bonnes intentions…

  2. Mon cher, je suis sûr et certain que Lemzo n’a même pas vu l’ombre du livre de Sonko. Soyez sérieux. Sonko ne dirige pas le pays, il n’a pas besoin d’être expérimenté comme le sont ceux qui ont mangé à toutes les tables Senghor,Abdou Diouf,Abdoulaye Wade et Macky qui ont mené le pays au désastre. Vive Sonko et bienvenue aux solutions de pasteef.

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