si on analyse rationnellement le scrutin, tout autorise à prédire la
défaite du candidat WADE à l’issue du second tour ; et c’est presque une
certitude pour la plupart des observateurs ; mais, selon l’adage, ‘’il
ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué’’ ; c’est
dire donc toute la nécessité de faire montre de plus de prudence, de se
mobiliser davantage, de ne négliger aucun détail, et surtout de
continuer à prier Allah pour qu’il parachève cette victoire tant
souhaitée par les patriotes, toutes obédience confondues. Il faut
cependant regretter que certains de nos hommes politiques rechignent à
prononcer la formule ‘’s’il plait à Dieu’’ (inchallah) ; ils
la trouvent superflue, voire politiquement incorrecte
dans le contexte laïc et républicain en vigueur ; et pourtant il s’agit
bien là d’une exhortation divine explicite :
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