Controverse en Afrique du sud au sujet des honoraires d’avocat de Jacob Zuma. Qui va payer ?
C’est la polémique, puisque d’aucuns soutiennent que c’est à l’Etat de le faire, d’autres disent non.
Le nouveau président Cyril Ramaphosa soutient sans équivoque qu’il appartient à l’Etat de pays les honoraires d’avocat de son prédécesseur.
Dans un courrier adressé jeudi à l’opposition, il estime que les actes sur lesquels sont fondées les accusations de crime qui visent l’ancien président se sont déroulés pendant qu’il exerçait un mandat officiel, au niveau provincial et au niveau national.
Ramaphosa précise que Jacob Zuma s’est engagé à rembourser à l’Etat ces frais « s’il est démontré que les actes qui lui sont reprochés sont à titre personnel.
Le principal parti de l’opposition, l’Alliance Démocratique, s’est dit scandalisé par cette déclaration de Ramaphosa et a annoncé son intention de porter l’affaire devant la justice. »Zuma ne doit pas recevoir un seul centime d’argent public », a martelé un de ses responsables.
Jacob Zuma est mis en cause depuis des mois dans une longue liste de scandales.
Il a démissionné le mois dernier de son mandat de président sous la pression de son parti, le Congrès national africain, l’ANC.
La semaine dernière, il a été renvoyé devant un tribunal pour corruption, fraude et blanchiment d’argent, accusé d’avoir touché des pots-de-vin du groupe français d’électronique Thales, en marge d’un contrat d’armement conclu il y a vingt ans.
BBc