La Division spéciale de la cybersécurité a lancé, ce dimanche, une nouvelle offensive contre le sulfureux personnage connu sous le pseudonyme de Kocc. Une perquisition a été menée sous haute surveillance de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP), marquant une nouvelle étape dans une enquête tentaculaire qui mêle atteintes à la vie privée, cybercriminalité, extorsion et blanchiment d’argent.
Selon nos informations, les enquêteurs ont mis la main sur de nouvelles pièces à conviction, en plus des armes à feu, des liasses de billets et des puces téléphoniques déjà saisies lors de la première opération. Les images diffusées montrent des cartes bancaires, des ordinateurs portables, des téléphones et de l’argent liquide – autant de preuves matérielles susceptibles d’alimenter le dossier à charge.
Mais l’affaire va bien au-delà de la simple détention d’objets suspects. Les autorités évoquent des infractions graves liées à la collecte illégale de données personnelles, à la diffusion de contenus à caractère pornographique sans consentement, ainsi qu’à des tentatives d’extorsion de fonds. Selon une source proche du dossier, l’enquête vise aussi à démanteler un réseau soupçonné de blanchiment de capitaux à l’échelle internationale.
Ce tournant judiciaire survient dans un contexte où les autorités sénégalaises cherchent à reprendre le contrôle de l’espace numérique, de plus en plus utilisé à des fins criminelles ou diffamatoires. Les activités en ligne de Kocc, longtemps tolérées ou ignorées, semblent aujourd’hui dans le viseur des institutions républicaines, bien décidées à restaurer l’ordre numérique.
Le parquet devrait se prononcer dans les prochains jours sur la suite de la procédure. En attendant, l’opinion publique reste suspendue aux révélations à venir.
DEPECHES
avec l’observateur
