Lors du Conseil des ministres du 29 octobre 2025, le président de la République a insisté sur la nécessité d’une gestion rigoureuse, transparente et efficiente de la commande publique, qu’il considère comme un levier essentiel du redressement et de la relance économiques du pays.
Le chef de l’État a ainsi instruit le Premier ministre, les membres du gouvernement et le secrétaire général de la Présidence à veiller à la stricte application des plans de passation des marchés publics dans l’ensemble des structures étatiques et parapubliques. Ces plans devront être exécutés en conformité avec les exigences du Code des marchés publics, garantissant ainsi une utilisation optimale des ressources publiques.
Se félicitant du lancement du processus de dématérialisation des dossiers d’appel d’offres par l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP), le président Faye a salué une avancée majeure vers la transparence et la modernisation de la gestion publique. Cette transition numérique, a-t-il souligné, permettra de réduire les lenteurs administratives et d’optimiser les calendriers d’exécution des projets.
Dans la même perspective, chaque ministre devra organiser, avant la fin de l’année 2025, une conférence consacrée à l’évaluation de l’exécution des marchés en cours et à la planification de ceux de l’année 2026. Une mesure qui traduit la volonté du gouvernement d’instaurer une culture de performance, d’anticipation et de redevabilité au sein de l’administration.
En prônant cette « maîtrise stratégique » de la commande publique, le président Faye réaffirme sa détermination à faire de la gouvernance économique un pilier central de son action, à la fois pour rationaliser la dépense publique et pour restaurer la confiance entre l’État, les entreprises et les citoyens.


