« L’Afrique a une production estimée de 19 milliards de dollars d’or et six milliards de dollars de diamants par an. Mais un montant non connu est blanchi ou détourné chaque année pour servir des buts criminels », a expliqué le FMI dans un communiqué. L’organisation internationale souhaite sensibiliser ses Etats membres producteurs de ces richesses « grâce à un ensemble de programmes et séminaires d’assistance technique visant à aider les pays à s’attaquer à leurs faiblesses institutionnelles ».
« Une meilleure régulation et supervision du secteur des minerais précieux n’aidera pas seulement à combattre ces phénomènes, mais elle stimulera également leurs recettes fiscales et améliorera leur situation budgétaire », a estimé un expert du FMI, Emmanuel Mathias, cité dans le communiqué. L’assistance technique a commencé par un séminaire pour six pays francophones à Tunis dans la semaine (Burundi, Centrafrique, Côte-d’Ivoire, Mali, République démocratique du Congo et Togo), qui sera suivi d’un autre dans la même ville en juin pour les anglophones.
L’organisation internationale a expliqué que ce travail était « financé en grande partie » par un fonds contre le blanchiment et le financement du terrorisme lancé en mai, avec des contributions de six pays européens, trois du Golfe, et la Corée du Sud.
Afp