La communauté africaine de Montréal, le Canada sportif et les amoureux du lamb en ont encore des frissons. Le Festival international de lutte sénégalaise, organisé par Beuz Pro Inc., a transformé le Centre Pierre-Charbonneau en une véritable arène africaine. Un événement inédit, qui restera gravé dans les mémoires tant par sa ferveur populaire que par la qualité de sa production.
Dès les premières heures, le public s’est massé par milliers, venu de Montréal, Toronto, New York, Paris, Dakar et bien d’autres villes, pour vivre un moment de communion autour de ce sport symbole d’identité et de fierté nationale. Et le spectacle fut à la hauteur.
Sur le sable reconstitué de l’arène, les grands noms de la lutte sénégalaise ont fait vibrer la foule : Modou Lô, Sa Thiès, Balla Gaye 2, Ada Fass, Gris Bordeaux, Amanekh, Bakary Sakho, Songo Tine, Tigre de Fass, Bouché, Badou Zaky, Lirou Diane, et bien d’autres. Chaque démonstration, chaque duel, chaque salut rituel était un moment d’intensité, mêlant puissance et émotion.
Mais au-delà du ring, c’est tout un festival culturel qui s’est déployé : musiques traditionnelles, chants, danses, drapeaux sénégalais flottant dans la salle — un parfum d’Afrique soufflait sur Montréal. La diaspora, fière et émue, a célébré un pan essentiel de son héritage.
Sur les réseaux sociaux, l’événement a explosé les compteurs : plusieurs millions de vues sur les vidéos publiées, des milliers de partages et de réactions enthousiastes. La presse sénégalaise et internationale s’est emparée du sujet, saluant le professionnalisme de Beuz Pro et la réussite d’une organisation sans fausse note.
« Ce festival n’est pas seulement un événement sportif, c’est un pont entre les cultures, un hommage à nos racines et une célébration du vivre-ensemble », a déclaré le président de Beuz Pro, visiblement ému par la ferveur du public.
Fort de ce succès, Beuz Pro annonce déjà une deuxième édition en 2026, avec une programmation enrichie et une ouverture encore plus large aux communautés sportives et culturelles du monde entier.
Montréal vient ainsi d’inscrire son nom dans l’histoire de la lutte sénégalaise. Un pari audacieux, brillamment relevé, qui consacre la métropole québécoise comme nouvelle vitrine de la culture africaine en Amérique du Nord.

