Le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont dressé un état des lieux de l’enseignement supérieur et rappelé l’importance stratégique des récents échanges diplomatiques avec les États-Unis et le Bénin.
Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a ouvert la séance du Conseil des ministres de ce 16 juillet par un retour sur deux moments clés de son agenda diplomatique. Il a ainsi évoqué sa visite de travail à Washington, à l’invitation du président américain Donald Trump, et son déplacement à Cotonou le 15 juillet, sur invitation de son homologue béninois Patrice Talon. Deux séquences diplomatiques majeures qui s’inscrivent dans une volonté affichée de repositionner le Sénégal comme un acteur respecté sur la scène africaine et internationale.
Universités : un taux de réussite en hausse, un système sous tension
Le Premier ministre Ousmane Sonko a ensuite consacré l’essentiel de sa communication à la situation des universités sénégalaises. Saluant les 70 000 nouveaux bacheliers de l’année, soit un taux de réussite de 42,85 %, il a félicité les admis et encouragé les recalés, tout en rappelant l’engagement prioritaire du chef de l’État en faveur de la jeunesse.
« La formation et l’épanouissement des jeunes demeurent une priorité absolue, en dépit des contraintes budgétaires », a affirmé Ousmane Sonko, soulignant les défis logistiques, pédagogiques et structurels du système universitaire sénégalais.
Des chantiers en souffrance, des engagements renouvelés
Le chef du gouvernement a exigé l’accélération de la livraison et de l’équipement des nouvelles universités, certaines en souffrance depuis plus d’une décennie, afin de garantir une rentrée universitaire 2025-2026 fluide et inclusive. Il a également demandé la réhabilitation des infrastructures existantes, dégradées par le temps et l’augmentation des effectifs.
Recrutement d’enseignants, centres de formation : vers un renforcement global
La qualité de l’enseignement a été identifiée comme un axe prioritaire, nécessitant le recrutement massif de nouveaux enseignants-chercheurs, pour résorber un déficit chronique et mieux accompagner la croissance du nombre d’étudiants. Enfin, Ousmane Sonko a insisté sur la mise en œuvre rigoureuse du projet de construction de 23 centres de formation professionnelle, avec un suivi rapproché et le respect strict des échéances.


