Le Sénégal occupera une place symboliquement forte lors de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies, actuellement en cours à New York. En tant que vice-président de cette session, le pays aura l’honneur de présider la séance plénière au moment même où le chef de l’État sénégalais prendra la parole devant les représentants des 193 États membres.
C’est le ministre de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Cheikh Niang, qui assurera cette présidence de séance, illustrant ainsi le rang et la crédibilité diplomatique du Sénégal sur la scène internationale.
Ce moment rare témoigne de la reconnaissance du rôle constructif joué par le Sénégal au sein de la diplomatie multilatérale. Membre non permanent du Conseil de sécurité à plusieurs reprises, acteur actif dans les opérations de maintien de la paix, médiateur dans plusieurs crises régionales, le pays s’est bâti au fil des décennies une stature de partenaire fiable et écouté au sein du système onusien.
La concomitance de cette présidence de séance avec l’intervention du président de la République revêt un caractère hautement symbolique. Elle traduit une cohérence de posture et d’engagement : celle d’un pays qui revendique une parole africaine forte dans les enceintes internationales et défend un multilatéralisme rénové, plus équitable et représentatif des réalités géopolitiques actuelles.
Selon les premières indications, le discours présidentiel devrait aborder des enjeux majeurs tels que la réforme du Conseil de sécurité, les impacts du changement climatique sur le continent africain, les défis de la paix et de la sécurité, ainsi que les priorités de développement définies dans l’agenda national et régional.
Cette séquence diplomatique conforte la visibilité internationale du Sénégal et son ambition de jouer un rôle de premier plan dans les affaires africaines et mondiales.


