En marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations unies à New York, le président de la République du Sénégal a reçu en audience Mme Anna Bjerde, directrice générale des opérations de la Banque mondiale. Une rencontre qui s’inscrit dans la continuité du dialogue stratégique entre Dakar et l’institution de Bretton Woods.
À cette occasion, la Banque mondiale a salué les efforts déployés par le Sénégal en matière de réformes structurelles, de gouvernance financière et de relance économique. Mme Bjerde a exprimé ses encouragements à l’endroit des autorités sénégalaises, tout en réaffirmant l’engagement du Groupe à renforcer sa coopération avec le pays.
Parmi les domaines identifiés comme prioritaires figurent l’énergie, l’agriculture, l’intelligence artificielle et l’innovation. Autant de secteurs au cœur de la stratégie de transformation du Sénégal, qui ambitionne de consolider sa croissance tout en intégrant les transitions technologiques et écologiques mondiales.
Cette rencontre de haut niveau intervient dans un contexte où le Sénégal cherche à diversifier ses partenariats financiers tout en maintenant un cap de stabilité macroéconomique. Après avoir été affectée par les chocs exogènes récents, notamment la pandémie de Covid-19 et les tensions géopolitiques mondiales, l’économie sénégalaise affiche des signes de redressement portés par les investissements publics, les grands projets d’infrastructures et l’exploitation à venir de ses ressources naturelles.
Pour la Banque mondiale, le Sénégal demeure un partenaire stratégique en Afrique de l’Ouest. Le volume des engagements en cours dans le pays dépasse actuellement les 3 milliards de dollars, couvrant des secteurs clés tels que l’éducation, la santé, les transports, l’énergie et la digitalisation.
Au-delà de l’aspect financier, la rencontre entre le président sénégalais et Mme Bjerde illustre une convergence de vues sur la nécessité de construire des modèles de développement plus inclusifs, résilients et technologiquement tournés vers l’avenir.


