Abass Fall réplique sèchement au ministre Abdourahmane Diouf : “Vous dansez plus vite que la musique”

diatiger
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Abass Fall a vivement répliqué aux déclarations du Dr Abdourahmane Diouf, qui avait salué la posture d’unité du président Bassirou Diomaye Faye en affirmant qu’il est « au service de tous les Sénégalais, et non du Pastef uniquement ».

Dans une publication virulente relayée sur les réseaux sociaux, le maire de Dakar a dénoncé des propos qu’il juge « discourtois et inintelligents ». « L’histoire me donne raison. J’avais refusé de faire partie de ceux qui voulaient l’intégrer dans la coalition, à deux semaines des élections », a-t-il écrit, estimant que ses réserves initiales à l’égard du ministre se confirment aujourd’hui.

Abass Fall a rappelé qu’Abdourahmane Diouf, avant de rejoindre le gouvernement, avait publiquement « douté de la candidature du président Diomaye » et « accusé violemment le Pastef » dans l’affaire dite du prétendu attentat de Yarakh.

Le maire s’est montré particulièrement critique à l’égard des propos du ministre sur une éventuelle « justice des vainqueurs ». « Nous réclamons la justice tout court, pas une justice des vainqueurs », a-t-il tranché, accusant Abdourahmane Diouf de « douter de la capacité de Mme le Ministre de la Justice à être juste ».

Dans un ton mêlant ironie et avertissement, Abass Fall a mis en garde contre toute tentative de division interne : « Le président Bassirou Diomaye Faye prendra ses responsabilités en ne laissant jamais des gens comme toi saper l’unité de notre parti », écrit-il, avant de dénoncer « l’ingratitude » de ceux qui « bénéficient aujourd’hui de privilèges grâce au combat du Pastef ».

Et de conclure, sur une note cinglante : « Vous dansez plus vite que la musique… faites attention à vos tibias. »

Le maire de Dakar a ensuite tenu à saluer « les alliés loyaux et historiques » du président, citant notamment Moustapha Guirassy, Yaye Aïda Mbodj, Déthié Fall, Cheikh Tidiane Dièye et Malick Gackou. Appelant ses partisans au calme, il a terminé par un message politique clair : « Calmez-vous, profitards ! Focus sur le 8 novembre, inchaAllah. C’était juste une parenthèse. »

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