Loi de finances 2026 : hausse des recettes et réduction progressive du déficit budgétaire

diatiger
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La Commission des Finances et du Contrôle budgétaire de l’Assemblée nationale a entamé, ce jeudi 6 novembre, l’examen du projet de loi de finances pour l’exercice 2026. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, accompagné de son collègue de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, a présenté aux députés les grandes orientations budgétaires retenues par le gouvernement.

Dans son exposé liminaire, le ministre des Finances a détaillé une trajectoire marquée par une hausse notable des recettes et une maîtrise progressive du déficit. Pour 2026, les recettes totales sont estimées à 6 188,8 milliards de francs CFA, contre 5 014,3 milliards en 2025, soit une augmentation de 1 174,5 milliards. Les dépenses, quant à elles, devraient atteindre 7 433,9 milliards de francs CFA, en progression de 12,4 %. Cette hausse, selon Cheikh Diba, est « orientée prioritairement vers les secteurs sociaux et productifs ».

Le gouvernement prévoit par ailleurs de poursuivre ses efforts de consolidation budgétaire. Le déficit, évalué à 7,8 % en 2025, devrait être ramené à 5,37 % en 2026, avec pour objectif d’atteindre le seuil de 3 % fixé par l’UEMOA dès 2027. « Ces chiffres témoignent du rétablissement progressif de la discipline budgétaire, de la restauration de notre crédibilité économique et du renouvellement de la confiance de nos partenaires techniques et financiers », a affirmé le ministre devant la Commission.

Cette première séance ouvre un marathon parlementaire consacré à l’examen du projet de loi de finances, au cours duquel les élus vont passer en revue les priorités économiques, sociales et financières du gouvernement.

Dans la foulée de cette audition, le ministre des Forces armées a, à son tour, défendu devant la Commission des Finances élargie à la Commission de la Défense et de la Sécurité le budget de son département. À l’issue des débats, le budget du ministère des Forces armées a été adopté à la majorité par les parlementaires, marquant ainsi la première adoption sectorielle du cycle budgétaire 2026.

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