Le Sénégal a officiellement présenté sa candidature pour accueillir l’une des éditions de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) programmées entre 2031 et 2035. Plus de trente ans après l’édition de 1992, le pays manifeste ainsi sa volonté de renouer avec l’organisation d’un événement majeur du football continental.
Une ambition fortement affichée
Selon les autorités sportives nationales, cette candidature s’inscrit dans une stratégie visant à positionner le Sénégal comme un hub sportif régional. Elle intervient dans un contexte où l’État investit depuis plusieurs années dans la modernisation de ses infrastructures, la construction de nouvelles installations et la professionnalisation de son écosystème sportif.
L’accueil d’une CAN est perçu comme un catalyseur potentiel de développement, notamment pour les infrastructures, l’attractivité touristique et la diplomatie sportive.
Un retour attendu après plus de trente ans
La dernière et unique organisation de la CAN par le Sénégal remonte à 1992, une édition qui avait marqué un tournant dans l’histoire sportive du pays.
Depuis, Dakar et d’autres régions ont connu d’importantes transformations, renforçant le potentiel d’accueil d’un événement de cette envergure.
La candidature sénégalaise témoigne également d’une volonté de capitaliser sur la dynamique créée par les performances récentes des Lions de la Teranga, champions d’Afrique en 2022.
DEPECHES
Une compétition accrue entre pays candidats
Le processus d’attribution pour les éditions 2031 à 2035 s’annonce particulièrement compétitif, plusieurs États ayant déjà manifesté leur intérêt. La Confédération africaine de football (CAF) devrait évaluer les candidatures sur la base de critères stricts : équipements sportifs, capacité hôtelière, réseau de transport, sécurité et garanties financières.
Un enjeu d’image et de développement
Pour les autorités sénégalaises, accueillir la CAN serait à la fois un défi logistique et une opportunité stratégique.
Au-delà de l’impact sportif, le pays cherche à valoriser son image internationale, à stimuler son économie et à renforcer la cohésion nationale autour d’un projet fédérateur.
Le verdict de la CAF est attendu dans les prochaines années, au terme d’un processus d’évaluation approfondi.
