Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à la nomination des douze nouveaux membres de l’Office National de Lutte contre la Corruption (OFNAC), à l’issue d’un processus inédit fondé sur l’appel à candidatures ouvert, transparent et concurrentiel.
Cette démarche, présentée comme une rupture majeure dans la gouvernance publique, s’inscrit dans une volonté affirmée de renforcer l’intégrité, la transparence et la crédibilité des institutions de contrôle.
Un processus de sélection totalement revu
Pour la première fois depuis la création de l’OFNAC, les membres ont été choisis à la suite d’un appel public à candidatures.
Ce mécanisme, prévu par l’article 8 de la loi n°2025-12 du 3 septembre 2025, a été mis en œuvre sous la supervision d’un Comité de sélection indépendant, institué par arrêté du Ministre de la Justice le 2 octobre 2025.
L’appel lancé le 6 octobre a suscité un grand intérêt : 233 dossiers ont été reçus, reflétant une diversité de profils qualifiés et représentatifs des différents segments de la société sénégalaise. À l’issue d’une analyse rigoureuse, le Comité a transmis au Chef de l’État une liste restreinte de personnalités répondant aux exigences de compétence, d’expérience et de garanties éthiques nécessaires.
Les nouveaux dirigeants de l’OFNAC
Par décret en date du 27 novembre 2025, le Président de la République a nommé les douze membres suivants :
Présidence de l’OFNAC
- Moustapha KA, Magistrat – Président
- Birahime SECK, Membre de la société civile – Vice-président
Autres membres
- Khadidiatou BA, Experte en suivi-évaluation
- Samba BARRY, Membre de la société civile
- Ibrahima FALL, Administrateur civil
- Mafal FALL, Magistrat
- Mademba GUEYE, Magistrat
- Abdou Aziz Daba KEBE, Professeur agrégé des Facultés de droit
- Babacar NIANG, Professeur agrégé des Facultés de droit
- Birane NIANG, Magistrat
- Mohamed Bachir NIANG, Professeur agrégé des Facultés de droit
- Charles Didier Gane Ngathy SENGHOR, Magistrat
Un signal fort dans la lutte contre la corruption
À travers cette sélection jugée exemplaire, le Chef de l’État réaffirme sa volonté d’installer un organe de lutte contre la corruption indépendant, crédible et résolument engagé dans la protection de l’intérêt général.
Ce renouvellement marque une étape nouvelle dans la refondation de la gouvernance publique, l’un des axes majeurs du mandat présidentiel actuel.


