L’influenceuse connue sous le nom de Fatoumata Ndiaye (Fouta Tampi) a été arrêtée ce jeudi par les autorités, dans le cadre d’une enquête liée aux fonds de la FONGIP (Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires). Selon des sources concordantes, elle est accusée de ne pas avoir remboursé un prêt d’un montant de 2,5 millions de francs CFA, contracté auprès de cette structure publique.
Cette arrestation survient dans un contexte plus large d’investigations sur l’utilisation et la restitution des prêts accordés par le FONGIP à plusieurs particuliers et porteurs de projets. Les autorités ont également procédé à l’interpellation d’autres individus pour des faits similaires. Le préjudice global serait estimé à près de 8 millions de francs CFA.
Derrière cette affaire, c’est la question de la transparence dans la gestion des fonds publics qui refait surface. Le FONGIP, conçu pour soutenir l’entrepreneuriat et l’inclusion financière, se retrouve de plus en plus confronté à des cas de défaut de remboursement.
La mise en garde des autorités est claire : des actions judiciaires seront engagées contre tous les bénéficiaires défaillants, quelle que soit leur notoriété. L’affaire Fouta Tampi, très suivie sur les réseaux sociaux, relance le débat sur la responsabilité des figures publiques dans la gestion de leur image et dans leur engagement citoyen.
L’influenceuse devrait être entendue par un juge dans les prochains jours. Son entourage, pour le moment, garde le silence
avec Les Echos


