Maladie supposée d’Ousmane Sonko : quand le silence du gouvernement alimente la polémique

Xalima
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La révélation d’Aïda Mbodj, ce vendredi matin sur la TFM, a jeté un nouveau pavé dans la mare politique sénégalaise. Invitée de l’émission Fi l’invité d’infos matin, la Directrice générale de la DER/FJ a affirmé qu’Ousmane Sonko, Premier ministre, serait actuellement malade, et que le président Bassirou Diomaye Faye lui aurait rendu visite juste après le dernier Conseil des ministres. Une déclaration qui relance la machine à rumeurs, déjà alimentée depuis plusieurs jours par un détail remarqué dans le communiqué officiel du Conseil des ministres : l’absence de toute mention ou prise de parole du Premier ministre.

C’est précisément ce silence institutionnel qui a ouvert la voie aux spéculations. Dans un contexte politique déjà sensible, la moindre omission devient une source d’interprétations multiples. En l’absence de communication claire du gouvernement, les réseaux sociaux se sont emparés du sujet, chacun y allant de sa version, souvent sans fondement.

L’affaire révèle, une fois encore, les limites de la communication gouvernementale au Sénégal. À défaut d’une parole officielle rapide et cohérente, le vide est systématiquement comblé par le bruit celui des rumeurs, des approximations et des calculs politiques. Pourtant, un simple communiqué, émanant soit du président de la République, soit du bureau du Premier ministre, aurait suffi à clarifier la situation et à mettre fin à la confusion.

Dans un pays où la tension politique reste palpable et où les citoyens attendent des signes de stabilité, ces polémiques apparaissent d’autant plus inutiles qu’elles détournent l’attention des véritables priorités : la relance économique, la cohésion nationale et la gouvernance apaisée.

Le Sénégal a besoin de sérénité, pas de spéculations. Et cette sérénité passe par une communication officielle plus proactive, plus transparente et plus humaine capable de parler au peuple avant que les rumeurs ne le fassent à sa place.

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