New York Rencontre avec la diaspora: Baba Aidara dénonce la décision du protocole présidentiel qui muselle la presse

Xalima
By
Xalima
2 Min Read

La rencontre entre le président Bassirou Diomaye Faye et la diaspora sénégalaise à New York, en marge du sommet des Nations Unies, devait être un moment fort de communion et de dialogue. Mais l’événement a tourné à la polémique. Le protocole de la présidence a interdit aux journalistes l’accès à la salle avec leurs téléphones et caméras, au nom de prétendues “dispositions protocolaires et sécuritaires”.

Pour le journaliste d’investigation Baba Aidara, cette décision est incompréhensible et inacceptable :

“On ne peut pas parler de rupture, de transparence et de proximité avec les citoyens, tout en réduisant la presse au silence. Empêcher les journalistes de faire leur travail, c’est priver les Sénégalais du droit d’être informés sur ce qui se dit et se décide en leur nom.”

Baba Aidara estime que le protocole a commis une grave erreur qui risque de ternir l’image d’un président élu justement sur la promesse d’ouverture et de démocratie. “La presse n’est pas l’ennemi du pouvoir, elle est le relais entre les gouvernants et le peuple. En choisissant l’opacité, le protocole dessert le président lui-même”, martèle-t-il.

Cette affaire soulève une question fondamentale : où tracer la ligne entre impératifs sécuritaires et respect de la liberté d’informer ? Alors que le Sénégal est régulièrement cité comme un modèle démocratique en Afrique, ces dérives, même présentées comme des mesures techniques, envoient un signal inquiétant.

Pour Baba Aidara, le message est clair :

“Il faut que la présidence rectifie le tir. La liberté de la presse est non négociable. Elle ne doit jamais être sacrifiée sur l’autel d’un protocole tatillon.”

Un avertissement qui résonne comme un rappel à l’ordre : sans transparence, la proximité avec le peuple n’est qu’un slogan.

— Baba Aidara

Share This Article
1 Comment
  • Oui à la présence de la presse dans ces occasions mais pas un journaliste escro, un manipulateur de l’information, un journaliste corrompu, un journaliste qui a finit de vendre sa dignité au diable. Va d’abord à la journaliste américaine Michelle Damsen ou madsen dont tu as utilisé le nom pour comploter contre ousmane sonko en complicité avec cheick yerim seck, le groupe futurs médias au nom des intérêts de macky sall : c’est totalement dégueulasse.

Leave a Reply to Mamadou lamine Diedhiou Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *