Le gouvernement sénégalais a réagi ce jeudi à l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, saluant une avancée significative vers l’apaisement des tensions au Moyen-Orient et l’allègement des souffrances dans la bande de Gaza.
Dans un communiqué transmis par le ministère des Affaires étrangères, le Sénégal a exprimé sa « reconnaissance » aux États-Unis, au Qatar, à l’Égypte et à la Turquie pour leur rôle de médiation, qualifié de « décisif », ainsi qu’aux autres acteurs régionaux et internationaux ayant contribué à la conclusion de cet accord.
Appel au respect des engagements
Tout en saluant l’accord, le gouvernement sénégalais insiste sur la nécessité pour toutes les parties impliquées de respecter strictement les engagements pris, dans un esprit de « responsabilité et de retenue ». Une condition jugée indispensable pour préserver la confiance mutuelle et consolider la dynamique de paix enclenchée.
Cette déclaration intervient alors que l’accord prévoit la libération progressive d’otages, l’ouverture de couloirs humanitaires et l’arrêt des hostilités, après des mois d’un conflit particulièrement meurtrier.
Un engagement historique renouvelé
Le Sénégal a également rappelé sa position historique en faveur des droits du peuple palestinien. En sa qualité de président du Comité des Nations Unies pour l’Exercice des Droits inaliénables du Peuple palestinien, le pays réaffirme son attachement à une solution juste, durable et fondée sur le droit international.
« Le Sénégal reste fermement engagé pour une solution fondée sur la coexistence pacifique de deux États, Israël et la Palestine, vivant côte à côte dans la sécurité et la dignité », souligne le communiqué officiel.
Un positionnement diplomatique constant
Pays à majorité musulmane mais entretenant des relations diplomatiques avec Israël, le Sénégal a toujours adopté une position d’équilibre dans le conflit israélo-palestinien, plaidant régulièrement pour une sortie pacifique, dans le cadre du multilatéralisme onusien.
La déclaration de Dakar s’inscrit ainsi dans une longue tradition de diplomatie active sur les questions moyen-orientales, marquée par son rôle au sein du Comité onusien sur la Palestine, mais aussi par sa participation régulière aux forums internationaux sur la paix et les droits humains.