(APS) – Le Secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, est attendu à Genève où il prendra part mercredi à l’ouverture du 4-ème Congrès mondial contre la peine de mort, annonce un communiqué reçu mardi à l’Agence de presse sénégalaise.
Participant pour la première fois à de telles assises, M. Diouf y sera aux côtés notamment de Robert Badinter, ancien ministre français de la Justice, sénateur, auteur de la loi portant abolition de la peine de mort en France, et de José Luis Rodríguez Zapatero, président du gouvernement d’Espagne, pays qui assure la présidence du Conseil de l’Union européenne (UE).
Abdou Diouf, renseigne le communiqué, s’adressera aux 1700 délégués qui prendront part aux travaux et il devrait dans son discours faire un développement sur le fait qu’’’aucune des valeurs qui sont au cœur du projet francophone ne pourront jamais justifier que l’on relativise la valeur de la vie humaine au point d’accepter de la supprimer légalement’’.
’’Sur 70 Etats et gouvernements membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), 45 Etats ont aboli la peine de mort. Si l’on compte les Etats ayant suspendu les exécutions, le chiffre atteint 57’’, souligne le communiqué non sans reconnaître que des Etats continuent à appliquer la peine de mort.
Près de 1700 délégués originaires de 100 pays sont attendus au congrès de Genève. Une trentaine d’entre eux, en provenance de pays francophones du Sud, ont bénéficié d’un appui de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour y participer, indique le communiqué.
Avant le congrès de Genève qui s’achèvera vendredi, les trois premières rencontres du genre ont eu lieu à Strasbourg en 2001, à Montréal en 2004 et à Paris en 2007.
CTN
Une entreprise noble.Ce qui me renvoie à l’un des combats non moins important de You : à savoir, alors, quels types de prisons il faut. La question de la ré-éducation en aval, celle de l’éducation en amont ! Cela concerne bien sûr la francophonie.