Dans un rare mais percutant commentaire, l’écrivain et intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop a rendu un vibrant hommage à l’artiste Boucounta Ndiaye, tout en exprimant une inquiétude plus large sur l’état de la société sénégalaise.
« Respect et admiration pour l’immense artiste Boucounta Ndiaye. Personne ne veut d’un pays où l’on mélange tout », a-t-il écrit dans une déclaration publique qui résonne bien au-delà du monde des arts.
Cette sortie du lauréat du prestigieux Prix international de littérature Neustadt est tout sauf anodine. D’un côté, elle célèbre le talent d’un artiste majeur, dont l’œuvre picturale et l’engagement traversent les générations. De l’autre, elle lance un avertissement subtil mais ferme sur les dérives du débat public au Sénégal.
L’inquiétude d’un intellectuel engagé
Mais derrière cet hommage se cache une alarme : « un pays où l’on mélange tout ». Boris Diop, fidèle à sa tradition d’engagement lucide, met ici en garde contre une confusion croissante entre l’art, la politique, le buzz et la diffamation, qui gangrènent de plus en plus les espaces publics, notamment sur les réseaux sociaux.
Dans un contexte national où les amalgames deviennent monnaie courante et où des figures culturelles sont parfois instrumentalisées ou vilipendées sans discernement, son propos invite à rétablir les lignes de respect et de responsabilité.
Un rappel à l’ordre moral et civique
Boris Diop ne donne pas de leçon, mais il appelle à la décence. Il rappelle que l’intelligence collective d’un pays se mesure aussi à sa capacité à honorer ses artistes, à écouter ses penseurs, et à faire la différence entre critique et confusion, entre débat et chaos.
À travers cette déclaration, l’auteur de Murambi, le livre des ossements pose, une fois de plus, un geste d’écrivain citoyen. Une manière élégante mais ferme de nous inviter à choisir la clarté, la nuance et le respect comme fondement de notre vivre-ensemble.
Monsieur Boris Diop, commemcez d’abord par dire aux JOURNALISTES DE NE PAS MÉLANGER LEUR PROFESSION À AUTRE CHOSE. Quand pape Ngagne Ndiaye un journaliste qui doit animer une émission hebdomadaire de déplace dans le jeu politique partisan pour faire des attaques directes à un parti politique et son chef, alors il faut s’attendre à la dimension de l’attaque voire plus. Comme le dit un bon proverbe : quand on crache contre le vent il faut s’attendre à recevoir quelque chose sur le nez. Quoique cette chanson remise au goût du jour et dans ce contexte nous a fait marrer et donné une bonne distraction. Je pense quelle doit être refaite telle quelle et reprise dans les radios.